Podcast Révèle ton potentiel – Transcription épisode #75 Antoine Reydel

2 Nov 2022 | Entrepreneuriat, Podcast | 0 commentaires

Voici la transcription du podcast tourné avec Antoine Reydel ⬇️

Podcast transcription épisode #75 Antoine Reydel

Tu peux retrouver la vidéo sur Youtube en cliquant ici mais également sur ta plateforme de podcast préféré en cliquant ici. Je te souhaite une belle écoute 🎧

Fanny – Salut à toi et bienvenue dans un nouvel épisode des interviews de l’été ! Aujourd’hui, j’intereview Antoine Reydel, qui est coach business et coach mindset pour les entrepreneurs. Il aide les entrepreneurs à développer le business de leurs rêves, donc il les aide à se lancer mais il aide aussi les entrepreneurs plus avancés à développer, vraiment leur business et leur état d’esprit, à travailler sur eux, à travailler sur leur mindset et aussi à faire des déblocages, à débloquer les croyances. On a une interview très très enrichissante autour finalement de toutes ces croyances que l’on peut avoir, de ce mindset à développer pour finalement avoir un business qui décolle. On a une interview sur son parcours également sur les difficultés qu’il a pu avoir qu’il a rencontrées tout au long de son parcours et vraiment, Antoine est quelqu’un de très bienveillant, de généreux et il a fait preuve aussi de vulnérabilité dans ce podcast donc je vous invite à l’écouter. Si il vous plaît, vous pouvez toujours me laisser une note cinq étoiles sur Apple Podcast ou Spotify et me mettre un commentaire également sur YouTube puisque nous avons mis la vidéo sur YouTube. Je vous souhaite une belle écoute. Bienvenue dans le podcast qui t’aide à révéler pleinement ton potentiel, je suis Fanny Lesprit, je suis aujourd’hui coach, conférencière et formatrice dans la prise de parole en public. Je n’ai pas toujours fait ça puisque j’étais une ancienne timide et je n’avais pas confiance en moi. J’ai décidé de faire de mes faiblesses finalement une force pour devenir comédienne, professeur de théâtre, coach et formatrice. Ma mission aujourd’hui est d’aider les femmes ambitieuses qui ont un projet, une envie d’entreprendre, à développer leur activité, à révéler toute leur puissance en osant parler d’elles et de leur offre. Chaque semaine, seule ou avec les personnalités qui m’inspirent, j’aborde des thèmes autour du développement personnel, de l’entrepreneuriat et de la prise de parole. Si le podcast te plaît, je t’invite à le noter cinq étoiles sur la plateforme de ton choix. Cela m’aiderait beaucoup à faire connaître le podcast. Je te souhaite une très belle écoute. Salut Antoine !

Antoine – Salut Fanny !

Fanny – Merci d’avoir accepté mon invitation pour passer sur le podcast Révèle ton potentiel, je suis vraiment ravie de t’avoir.

Antoine – Avec grand plaisir. Merci pour ton invitation, ça fait plaisir.

Fanny – C’est cool. Il faut savoir que Antoine, ça a été mon tout premier coach, mon premier coach, live coach, au tout début, je pense qu’on avait même pas parler business ou il y a plusieurs, plusieurs années, Antoine faisait payer ses séances, attention, je spoile, 50 € de l’heure à Toulouse.

Antoine – Même pas je crois. En plus, spoiler alert, t’as été ma première cliente je crois.

Fanny – Trop bien. Premier coach, première cliente donc voilà trop contente de t’avoir sur le podcast, il était temps aussi, j’ai reçu pas mal d’invités, du coup c’est ton tour. Alors est ce que tu peux te piquer en 30 secondes? C’est l’exercice que je demande. Qui es tu et que fais tu?

Antoine – Alors je m’appelle Antoine Reydel. Aujourd’hui, je fais trois choses je fais du coaching individuel pour des dirigeants d’entreprise, des chefs d’entreprise et des entrepreneurs qui sont déjà bien avancés. Je fais du coaching de groupe dans un incubateur pour aider les entrepreneurs à se lancer et dans un Master Minds pour un groupe d’entrepreneurs déjà bien avancé et chaque année, je fais une tournée de conférences en France, Belgique et bientôt Suisse.

Fanny – Ok, donc tu te qualifie de coach pour entrepreneurs, coach mindset, comment tu te définis ? Coach business ?

Antoine – Ouais, on va dire que je suis coach à 80 %, 90 %, je dirais mindset. C’est vraiment du coaching pur, mais pour pour les chefs d’entreprise après voilà, j’aime aussi le côté business, mais ce n’est pas du tout mon expertise, c’est plus un plus, un plaisir que je vais ajouter dans un accompagnement si je sens le besoin mais il y aura toujours en fait derrière le côté business, un côté mindset. Quand je vais accompagner mes clients sur la partie je ne sais pas, des clients idéaux, on va se concentrer sur le mindset des idéaux plutôt que son avatar type, tu vois comme on a toujours pu apprendre à le faire.

Fanny – C’est ce que l’on va développer, je pense dans ce podcast parce que c’est très intéressant de savoir finalement quelle Mindset adopté alors tu sais au début de mon podcast, je pose quelques questions pour apprendre à se connaître un peu plus et notamment des questions un peu rigolote, intime si tu gagnais 10 millions d’euros là sur ton compte en banque personnelle, là maintenant, ça fait ding ding. Vous avez reçu 10 millions d’euros. Qu’est-ce que tu ferais avec ?

Antoine – Je pense que j’injecterai la moitié dans ma boîte, pour gagner un peu de temps sur certains projets que j’ai envie de mettre en place et sans penser forcément rentable au début, la moitié donc il reste 5 millions, je prendrai 2,5 millions que je mettrai en investissement. Je répartirai sur de l’immobilier, de la bourse et de la cryptomonnaie et après ce qui me reste, je re divise par deux, j’achète une belle maison et puis après je me fais un petit peu plaisir et je mets de côté.

Fanny – Trop bien. Ah ben c’est bien, carré, structuré, un vrai Antoine Reydel quoi. Parfait.

Antoine – Non, j’ai déjà réfléchi parce que peut être qu’un jour mon téléphone fera une notification et il y aura des millions comme ça et donc voilà.

Fanny – Oui, il faut se préparer à tout. Quelles sont les choses qui t’arrivent de positif en ce moment dans ta vie ?

Antoine – En ce moment dans ma vie, déménagement, donc nouveau lieu de vie, une entreprise qui double, voire est en train de tripler son chiffre d’affaires tous les ans, c’est positif. Ben oui, je peux le dire aujourd’hui un bel accident de voiture et j’en ai très vite ressorti des leçons positives, je suis content de l’avoir vécu aujourd’hui et pas dans dix ans, et pour moi, c’est quelque chose de positif voilà, c’est un bel apprentissage de vie.

Fanny – Ouais donc c’est vrai que t’as eu un accident avec ta Tesla, c’est ça ? Et parce que tu étais trop surmené, tu a trop chargé les choses, tes semaines, les jours, ces derniers temps.

Antoine – En fait ça a été un enchaînement de conséquences, ouais. En fait, j’ai découvert que moi je pensais que la mauvaise fatigue, c’est ce qui nous faisait avoir des accidents ou des problèmes de corps, sauf que là, en fait, j’étais dans un état de flot, genre je kiffais (j’y prenais plaisir), je faisais un déplacement quasiment toutes les deux semaines, j’avais cinq, six clients, à gérer en individuel, le Mastermind, plein de trucs à gérer, plus les projets parce que là je suis en train de travailler sur un gros projet qui va être annoncé, je pense, la semaine prochaine, pas celui dont je te parlais tout à l’heure mais un autre. Donc en fait, il y avait énormément de trucs à faire d’un coup et puis fatigue, un petit empêchement familial qui m’a fait perdre quelques heures donc je n’ai eu que 3h de sommeil pour un trajet de 12 h de route et je me suis endormi sur l’autoroute donc voilà j’en ai vite tiré les conclusions en me disant, en fait, c’est pas parce que t’as un flot qu’il ne faut pas prendre soin de toi parce que tu adores ce que tu fais et que tu sens une bonne fatigue qu’il faut pas prendre soin de toi même dans ces moments-là, c’est important. Et le côté positif aussi, c’est que je suis encore là, quoi, je me suis quand même endormi sur l’autoroute et j’ai encore quelque chose à faire. Tu vois, je pense un beau rappel de vie.

Fanny – Ouais, tu as eu de la chance. Après, tu disais, ta Tesla, tu venais d’enlever le mode auto-pilote c’est ça ? Et comment te reconcentrer ?

Antoine – C’est ça en fait j’étais en auto-pilote et je me suis endormi, je pense une minute ou deux et je commence à faire des rêves, pour te dire… Et à un moment, quand je capte que je fais un rêve, je me dis « mais merde Antoine t’es en voiture là ! » Alors vite, je me réveille et je regarde le GPS, je dis bon, le prochain arrêt du super chargeur, c’est dans 30 minutes, même pas donc ça va, je vais tenir 30 minutes et je me suis dit pour stimuler mon cerveau, je vais enlever l’auto-pilote et en fait pour conduire moi-même puis même pas deux minutes après, je me rendors, même si je voulais m’arrêter à la prochaine aire, je ne l’aurais pas fait, je n’aurai pas réussi.

Fanny – C’est fou parce qu’on ne se dit pas que c’est possible pour nous quand on entend des choses comme ça, moi je me dis mais jamais je m’endormirai sur l’autoroute, jamais ça pourrait m’arriver.

Antoine – Je me disais pareil en fait.

Fanny – Et ouais. Et du coup, ouais parce qu’en auto-pilote, tu t’es endormi mais la voiture, elle, continuait à tracer sa route, elle était bien ? Non ?

Antoine – Ouais, je pense qu’en fait j’aurai dû continuer à dormir deux, trois heures et ça se serait très bien passé.

Fanny – OK, olala waouh. Donc belle leçon de vie, finalement, prendre soin de soi. C’est vrai que ces états de flow qu’on connaît, c’est hyper stimulant. On est à fond, on adore, mais à un moment donné, il faut aussi…

Antoine – Même dans ces moments-là ouais.

Fanny – Écouter le corps et voir ce qu’il a à dire un peu. Écoute, merci pour ce partage. Une dernière petite question pour apprendre à se connaître un peu plus, toi, t’es mentor au début. Qui sont les personnes qui t’ont inspiré, qui t’ont aidé à te lancer entre guillemets et qui ont fait ce que tu es aujourd’hui ? En fait, un petit peu.

Antoine – Ouais alors si je parle vraiment dans les débuts, il y a eu mon père qui était salarié, qui est devenu entrepreneur. Ça m’a inspiré, ça m’a donné envie de faire pareil. Après il y a eu Antony Robbins. Après sur le marché francophone, j’ai été beaucoup inspiré à mes débuts par David Laroche, parce que c’était un jeune qui avait réussi et je me suis facilement identifié à lui. Après, j’ai bien aimé aussi Franck Nicolas, pendant un temps, sur le côté, je dis ce que j’ai à dire, je te provoque, j’aimais bien ça. Et oui puis je crois que c’est tout.

Fanny – Ouais, c’est déjà pas mal.

Antoine – Ouais, ça a été mes mentors qui m’ont aidé à me lancer aujourd’hui, je n’en ai plus trop. Je suis, je suis très peu les autres parce que ça a été un piège pour moi aussi. Je m’étais trop identifié à mes mentors et en fait en 2019 je crois, je me suis promis d’arrêter de les suivre, ce que j’ai fait et je ne sais pas pourquoi, comme par hasard, depuis 2019 ça marche de mieux en mieux.

Fanny – Ouais, c’est ça. À partir du moment où on s’est inspiré, on lâche les choses et puis tu es toi maintenant.

Antoine – Exactement. Ouais, c’est ça. C’est intéressant, c’est bien d’avoir des mentors pour se motiver au début mais après, c’est bien de se dire que « ok, maintenant, qu’est ce que je crée de moi-même ? » si je me détache en fait de certaines idées que j’ai pu percevoir des autres quoi.

Fanny – Est ce que dans ton parcours juste est ce que tu peux nous rappeler les grandes lignes de ton parcours ? D’où tu viens ? Qu’est-ce que tu faisais avant et comment t’en es arrivé finalement au coaching et à la formation d’entrepreneur ?

Antoine – Alors très rapidement, je commence pas très bien dans ma période scolaire, en étant tout jeune, un instit me dit que j’irai jamais loin dans ma vie, en CE1 alors que j’étais très bon, en CP, j’étais un des premiers de la classe et puis est arrivé les tables de multiplication. Je vois pas l’intérêt d’apprendre par cœur quelque chose et hop!

Et en fait, de là, j’ai perdu confiance, j’ai perdu, ouais j’ai perdu espoir, je pense. Je tombais addict aux jeux vidéos au collège, je me faisais taper dessus donc dans ma tête, j’étais une merde, quoi et je le resterai toute ma vie. Et arrivé au lycée, je suis allé à l’internat pour me challenger un petit peu alors qu’il était à dix minutes en voiture de chez mes parents donc je suis sorti de ma zone de confort. Je sais pas pourquoi j’ai fait ça d’ailleurs à l’époque mais ouais c’était cool et j’ai commencé à me débrouiller par moi-même et j’ai vu qu’en fait c’est moi qui était un peu timide, introverti, que les gens me mangeaient pas quand j’allais parler vers eux. Je me rappelle mon père a toujours été un peu provocateur, mais je suis content. Je lui avais dit moi, moi, je veux absolument mon code à seize ans jour pour jour, mon permis à seize ans jour pour jour, parce que j’adore conduire et il me dit démerde toi et moi, j’étais timide et tout. Et en fait, je suis forcé à aller à l’auto-école et tout parce que je voulais vraiment le truc et là, j’ai commencé, je pense à me dire mais en fait tu peux changer, c’est pas fixe, tu vois, t’as pas un mindset fixe et après bon j’arrive dans les études supérieures, j’étudie la mécanique aérospatiale et aéronautique, et donc je veux innover là-dedans, je veux devenir entrepreneur dans ce milieu-là. Et ma première idée business c’était de concevoir un pneu de voiture qui recharge voiture électrique par sa déformation donc, en fait comme le pneu se déforme en roulant, il y a forcément de l’énergie qui est produite, j’avais trouvé un moyen de le convertir cette énergie là et ça marchait, et sauf que c’était déjà breveté depuis un an. J’étais trop dégouté, à la fois trop fier parce que c’était une super idée et mais en même temps c’était breveté, donc je pouvais rien en faire et en fait je me suis dit non tu vas entreprendre d’une autre manière. Et puis j’ai entrepris dans le marketing relationnel. Et là, j’ai découvert ce que je vaux aujourd’hui, c’est à dire la prise de parole en public et l’accompagnement de l’humain, ce n’était pas du coaching à l’époque, mais c’était plus un accompagnement d’équipe et tout. Et si je me dis écoute je vais en faire mon métier et je me suis formée au coaching, à la PNL, je suis très autodidacte aussi et je signe en CDI. J’achète mon premier appartement, mon premier et le dernier pour le moment, et je me retrouve dans une prison dorée ou je me dis merde, j’ai un CDI, je vais monter un business, j’ai acheté un appart, qu’est-ce que je fais en fait ? Mais en même temps, je sentais qu’il fallait que je parte parce que mon métier ne me plaisait pas et puis c’est en août 2017, j’ai un ami d’enfance qui décède dans un accident de voiture, j’entends les pompiers, c’était au loin, j’étais chez mes parents et tout et ça m’a fait un électrochoc et je me suis dit merde il ne s’est pas levé ce matin en pensant que c’était sa dernière journée et je me suis dit merde, en fait peut être que demain je suis mort ou après-demain ou dans cinq ans, j’en sais rien, dire qu’on a le temps, c’est faux parce que c’est quelque chose qui est immaîtrisable. Et en fait, là, je prends une de mes plus grandes décisions de ma vie et une des plus effrayantes décisions de ma vie, c’est que je quitte mon boulot du jour au lendemain parce que j’avais déjà essayé de négocier pour partir, il me disait non et tout et là, je suis arrivé dans le bureau du manager et j’ai dis je viens pas et je reviendrai plus jamais. Et c’est dur parce que j’apprends à ce moment-là que je serai radié du secteur aéronautique et spatial, donc en gros, mes trois ans d’études c’est à la poubelle mais je prends quand même la décision de partir parce que je me dis, je me suis fait une promesse, pas de réussir, mais de tout tenter pour réussir. C’est la réussite en fait, tu peux la fantasmer autant que tu veux, tu seras jamais sûr de l’atteindre par contre, ce que t’es sûr de faire, c’est d’avancer, tu vois. Et donc voilà, je quitte mon boulot, c’est très dur, ensuite, je tombe très rapidement à moins de 2000 balles sur mon compte et j’y reste pendant quasiment un an malgré le chômage et tout. Pourquoi ? Parce que je continue à investir, je fais d’énormes sacrifices, je revends ma voiture, je voulais passer le permis moto, je me suis dis non. Ma moto, ce sera pour plus tard. Et là, vraiment j’arrive à le dire facilement aujourd’hui mais j’en chie enfin, désolé pour le mot vulgaire, mais je vis une période très très très très très dure, pas dépression, non on va pas aller jusque-là mais gros, gros doute, je ne comprends pas, je n’ai pas de clients, je t’avais eu en 2018, je crois, donc t’étais une de mes premières clientes et je dis oui, ok, mais à 50 euros, je calcule, il me faudrait des dizaines et des dizaines de clients par semaine, j’en sais rien, tu vois. Et en fait j’apprends à ce moment-là qu’il faut que je devienne entrepreneur, tu vois, c’est bien d’être coach, c’est une autre expérience mais il faut être aussi entrepreneur et donc, je me dis « adopte la position d’entrepreneur » et donc je rejoins Mastermind puis ça se développe, je prends des risques, je lance ma première tournée de conférences en 2018. Très très grande décision aussi parce que je suis à -1000 euros sur mon compte à ce moment-là et je sais qu’en fait j’ai besoin de me prouver que je suis pas juste un petit jeune qui entreprend, je suis quelqu’un qui veut marquer quelque chose de grand. Donc prouve-leur que t’es pas juste un beau parleur, un petit jeune beau parleur et prouve-toi le aussi et donc tu vois malgré tous les voyants rouges, je lance ma première tournée de conférences donc je traverse la France, c’est un pari risqué, mais ça a tout changé puisqu’après, ça a développé ma boîte, je pense en société, deux, trois mois après la tournée et puis c’est vrai depuis le chiffre d’affaires double tous les ans, et il y a toujours un savant mélange entre la prise de risque et l’engagement qu’il va y avoir derrière, tu vois.

Fanny – Ouais.

Antoine – C’est vraiment prendre des décisions à la hauteur de ma vision, de mes ambitions et agir à la hauteur de ma vision et de mes ambitions, et toutes les décisions que j’ai prise, je les ai validées par trois questions c’est « est-ce que cette décision elle porte ta mission, ta vision ? » Oui. « Est ce qu’elle est validée par tes valeurs? » Oui. « Est ce qu’elle est ce qu’elle te fait peur ? » Oui, alors c’est non-négociable. Il faut y aller.

Tu vois et c’est non négociable, il faut agir. Il faudra un énorme engagement là-dessus. À chaque fois que j’ai pris ces décisions, validées par ces trois questions, ça a été dur mais les résultats ont été incroyables.

Fanny – Oui. Tu poses aussi souvent cette question en coaching ou en incubateur : « est-ce que la famille, dans dix ans, elle prendrait aussi cette décision là à ce moment-là ? Et je sais que tu te la pose souvent. En effet, ton parcours, il est hyper inspirant parce que c’est ce truc là que moi j’ai retenu aussi et en fait un peu un côté où aussi je me souviens ce que tu m’avais dit en incubateur quand moi je te disais moi, je ne suis pas prête à manger des pâtes entre guillemets pendant des mois et des mois, que mon business ne tourne pas, je préfère à la limite reprendre un travail mais je n’arriverais jamais à me mettre dans une position comme ça. Et tu m’avais répondu un truc du genre « quand tu sentiras en toi que c’est peut-être le moment en fait de prendre des vrais risques, tu le sentiras et t’iras à quoi? Et en fait, je voulais te poser cette question, est-ce que tu as peut être changé un peu d’avis sur cette perception-là que tu penses qu’il faut vraiment se mettre au pied du mur, à prendre vraiment des gros risques qui font que du coup, on n’a plus le choix que de se relever. Qu’est-ce que tu en penses ?

Antoine – En fait, je suis partagé par rapport à ça parce que déjà on a tous et toutes des parcours différents et état d’esprit différent. Je ne conseillerais jamais à tout le monde de quitter mon boulot comme je l’ai fait, parce qu’en fait ça dépend des profils de moi, je sais que quand je suis au pied du mur, je deviens une bête mais bon, vraiment, quand je suis au pied du mur et là en fait je deviens carrément inarrêtable donc attention à ça.

Par contre, je suis intimement convaincu qu’une personne qui a trouvé sa vraie mission, qui a trouvé ce qu’elle doit faire, qu’elle sait qu’elle est capable de le faire, doit être capable de prendre des risques énormes parce que sa mission est plus grande que cette personne-là. D’accord ? Et il y a un truc qui m’a beaucoup aidé aussi, c’est la foi en la vie, la foi en l’Univers, si ta décision est juste, qu’elle est cohérente, qu’elle est validée par comme j’ai dit tout à l’heure, par la mission, tes valeurs et qu’elle fait flipper, mais en fait c’est une porte grande ouverte, il faut juste oser y aller et il y a toujours des choses incroyables qui se passent derrière. Et des fois, ça se joue au dernier moment en fait. Et j’aime bien voir la vie comme un test perpétuel, est-ce que tu es vraiment sûr de mener cette mission ? Oui, alors vas-y, prouve-moi le tu vois ? Donc aujourd’hui, je ne dirai pas à quelqu’un mange des pâtes et tout sauf si t’es vraiment sûr que c’est ça que tu vas faire.

Fanny – Ouais.

Antoine – Tu vois? Parce qu’en fait, si c’est vraiment ça que tu peux faire, tu trouveras toujours des solutions. Toujours, toujours. Et si c’est vraiment ça que tu veux faire, tu t’investiras à fond. Tu vois, moi j’ai accompagné une cliente il n’y a pas longtemps, elle prend un grand engagement et deux semaines avant, elle me dit « ouais, c’est chaud », je dis « OK, analyse, adapte-toi » et puis après son engagement elle me dit « Ouais bon finalement j’ai fait ceci, j’ai fait cela » et je dis « OK, je vais te poser une question et je veux tu me répondre de manière ultra sincère, est ce que t’es vraiment sur que tu t’investis à fond ? Ou est ce qu’il y a une balle dans ta tête qui te dis que tu aurais pu faire les choses autrement et mieux ? » Elle me dit « non, je ne me suis pas investi à fond », tu vois. Et je me rends compte que la plupart des gens ne s’investissent pas vraiment à fond dans leur mission parce qu’il y a une partie d’eux qui n’y croit pas, qui croit pas soit en la mission, soit en leur capacité d’y arriver.

Fanny – Mmh.

Antoine – En fait, la question elle ne se pose même pas à ce moment-là. Il y a un principe qui est « tu ne réussiras jamais avec qui tu es aujourd’hui parce qu’aujourd’hui, le fruit de ton passé, tes comportements, tes croyances, c’est le fruit de ton passé. Donc, forcément, en fait si tu lances un projet en te comparant à toi aujourd’hui, tu ne t’investiras pas à la hauteur de ce projet-là, tu ne seras pas prêt ou prête à manger des pâtes mais si tu te connectes à la famille dans dix ans, au Antoine dans dix ans mais en fait, tu t’investis comme jamais, parce que tu agis, tu penses, tu prends des décisions avec une conscience supérieure qui ne dépend pas de ton environnement actuel. Je pense que si tu me repose la question aujourd’hui, je te répondrais la même chose qu’à l’époque. Il y a juste une petite subtilité derrière. En fait, c’est je vais peut-être être un peu plus direct, mais c’est putain, si c’est vraiment ça que tu dois faire tais-toi et fonces, tu vois. Et le tais-toi c’est pas forcément à la personne que je le dis, c’est aux paroles, aux pensées, aux croyances et à un moment, oui t’as tes croyances, oui t’as tes peurs mais c’est comment que tu casse tout ça ? C’est en avançant, en avançant que tu sais que tu es capable de faire un pas. Tu peux passer dix ans de ta vie à dire « je ne peux pas marcher », mais juste fais un pas « Ah ouais merde j’ai fait un pas », tu vois. Aujourd’hui, je pousse de plus en plus mes clients dans un processus de transformation par l’action que par des outils de PNL ou tout ce que tu veux pour péter une croyance parce qu’en fait, je m’en suis rendu compte que ce qui fait péter une croyance, c’est d’avancer, plus que tout autre chose. T’as peur de faire une conférence « fais une conférence ». Oui, mais c’est dans ta mission ? Oui, alors fais-le, il ferait quoi ton toi dans dix ans ? eh bien, il le ferait. OK ben vas-y ! « Ouais mais j’ai peur ». Je sais, c’est ça qui est bon.

Fanny – Ouais.

Antoine – Maintenant, pèse sur la balance. Tu as peur, mets ta peur sur l’autre côté de la balance, et mets ta mission de l’autre côté. Si ta mission elle ne fait pas une catapulte à ta peur, c’est que ce n’est pas la bonne. Tu vois ?

Fanny – Ouais! Et ouais, je pense qu’il y avait une partie de moi, tu vois, quand tu dis ça aujourd’hui, t’avait raison, qui peut être ne croyez pas à 100 % en mon offre ou en ma mission à ce moment-là, qui est donc été pas prête à tout lâcher comme ça tu vois, ce qui est plus le cas aujourd’hui, ce qui est vrai, je suis beaucoup plus aligné avec ce que je propose maintenant et je vois la différence, tu vois avec par exemple mon frère qui s’est lancé récemment également et lui, ok, il a sa mission qu’il porte, mais en fait derrière, il a tellement une valeur de liberté qu’il veut absolument pas retourner dans le salariat, il veut absolument pas avoir de nouveau un patron que ça le porte tellement fort qu’il est prêt à galérer pendant deux ans parce que là il est en train de commencer à peine son business, enfin ça fait plusieurs mois, du coup, il est prêt à tout, en fait, il se dit c’est pas grave, je partirai pas en vacances pendant deux ans, ça me dérange pas. Et ça, c’est ce qui ressort là.

Antoine – Tu vois là, c’est hyper intéressant parce que ton frère a une grande valeur liberté, pourtant, il est capable de mettre sa liberté de côté pour lancer son business qui va lui permettre d’avoir la liberté qu’il veut.

Fanny – C’est ça.

Antoine – Et tu vois, il y a des gens qui arrivent pas à faire ça non plus. J’ai une valeur de liberté qui est très forte, mais comme elle est tellement forte chez moi ou que je n’arrive pas à l’adapter à ce que je veux faire, je m’interdis de réduire ma liberté, parce que les gens qui veulent se lancer dans le business pour l’argent et la liberté, ils abandonnent très vite puisqu’au début tu n’as pas ça.

Fanny – Ouais !

Antoine – Tu vois donc ton frère, je trouve ça incroyable parce qu’il est capable de mettre sa liberté de côté pour en avoir après. Je trouve ça hyper puissant.

Fanny – C’est chouette, ouais ! Et j’avais une question pour toi en fait en plus je sais que tu as accompagné des entrepreneurs, enfin tu commences à accompagner pas mal d’entrepreneurs qui font des gros chiffre d’affaires et je sais que tu le faisais déjà aussi avant. Et avant, j’ai une question pour toi qui m’a toujours un peu taraudé, j’y pensais comme ça, mais comment on fait pour accompagner peut être quand on est coach business pour accompagner des gens qui font plus de chiffre d’affaires que nous ? Est-ce que c’est challengeant ? Est-ce que tu trouves qu’il y a des différences ou est-ce que finalement toi t’es aligné avec ça ?

Antoine – C’est très intéressant comme question.

Fanny – Est-ce que c’est déjà arrivé déjà que tu as accompagné des gens qui faisaient un plus gros chiffre d’affaires que toi ?

Antoine – Ah oui oui, j’accompagne des entrepreneurs plusieurs millions de chiffre d’affaires par an, plusieurs centaines de milliers. Bref, c’est quelque chose que je fais régulièrement aujourd’hui, quasiment exclusivement. Et en fait, c’est une question qui est hyper intéressante parce que j’ai passé des années à fantasmer l’idée d’accompagner des gens comme ça en me disant ouais, mais pour ça, il faut leur promettre de doubler leur chiffre d’affaires, il faut leur promettre de plein de choses parce que ces gens-là, c’est ça qui veulent. Mais en fait, pas du tout.

Fanny – Ouais.

Antoine – Et du coup, j’ai découvert plusieurs, plusieurs choses qui font qu’on accompagne des plus gros entrepreneurs. Et la clé ultime, c’est l’authenticité, ces gens-là ils sont dans le besoin depuis un certain temps, ils ont un sens, on va dire différente des jeunes entrepreneurs qui eux, sont plus appâtés par le gain et qui sont plus appâtés par les résultats rapides etc… Ce qui est une erreur totale. Ces gens-là, ils vont chercher la quête de sens, ils ont monté une boîte, ils font leur chiffre, ils n’ont plus besoin, on est d’accord ? Alors, ils vont toujours chercher à faire plus. Et encore, toujours, ce n’est pas forcément vrai. Ils vont chercher à optimiser et parfois faire plus mais ils vont surtout chercher le feu sacré, chercher le sens, se rappeler pourquoi est-ce qu’ils ont entrepris ? Ils vont chercher à moins travailler parce que des fois, ils sont devenus esclaves de leur boîte et ils ont voulu créer leur boîte pour leur liberté puis en fait, ils bossent quatre 90 h par semaine, ils n’osent pas partir parce que leurs salariés sont là ils se disent oui mais si je pars, ils vont dire « le patron, il ne fait rien », etc. Mais ce qui fait vraiment la différence aujourd’hui, grâce à ce que je vais te dire, je peux signer un nouveau contrat en 20 ou 30 minutes d’appel à des contrats à plus de 10 000 €, OK ? Avec des personnes que je ne connaissais pas. Il n’y a pas longtemps même, j’ai eu une dirigeante d’entreprise qui est venu vers moi en disant j’aimerais qu’on fasse un appel pour faire un premier contact et en fait, j’ai cerné la personne, c’est une personne qui aime le contrôle. Elle veut contrôler les choses et je vais lui faire changer d’avis là-dessus. D’accord ? et en fait, cette personne-là, j’ai passé, on a passé, je crois, 1 h, 1 h et demi, pendant cet appel-là, j’ai passé 1 h, 1 h et demie à la pousser dans ses retranchements, à lui montrer les incohérences et en fait, elle m’a dit un truc, elle m’a dit ça fait un petit moment que je réfléchis à avoir un coach, mon coach, par contre, je n’en peux plus de tous ces coachs en mode bienveillant, on va faire des trucs. Et ces gens-là, ils cherchent des gens qui vont les pousser dans leurs retranchements pour vraiment créer des transformations et en fait, c’est ce qui m’a vachement aidé, si je peux résumer ça en une phrase accompagner les gens comme ça, « c’est avoir en tête la notion de servir plutôt que de vouloir être validé et aimé par les gens ». Parce que quand tu es vraiment au service de tes clients, t’es dans ce qu’on appelle la vraie bienveillance, c’est que tu fais chier la personne, vraiment, désolé pour les termes un peu vulgaire, mais vraiment c’est je vais oser embêter cette personne-là, à lui déconstruire des croyances qu’elle a depuis des années, à casser la carapace du dirigeant, de la dirigeante. Et en fait, c’est ça qu’il adore ces gens-là, c’est ça qu’il adore. C’est je veux vraiment faire bouger les choses, j’en ai marre là de tous ces gens qui me parlent gentiment, là je veux qu’on me bouscule.

Fanny – Ouais.

Antoine – Ok ? Mais il faut que ça soit fait de manière authentique. D’accord. Et franchement, ça fait des accompagnements incroyables.

Fanny – Mmh.

Antoine – Incroyable !

Fanny – Après t’as aussi ce côté quand même hyper, on sent ce qu’on aime chez toi, c’est la bienveillance aussi que tu peux avoir. En fait, c’est la bienveillance dans le truc un peu dur que tu vas apporter. Et ça, ça, c’est cool. Mais est ce que toi, tu t’es senti challenger par des personnes comme ça ? C’est quoi la différence dans un coaching ? Parce que c’est vraiment ça que je peux me demander à l’heure actuelle, c’est quoi la différence dans un coaching ou quelqu’un va peut-être te challenger parce qu’il a déjà passé plein de paliers, qu’il a déjà des curseurs différents de niveau tout ça et qu’on a accompagné vraiment beaucoup de personnes osent se lancer déjà et qui se lancent, on les aide à structurer tout ça. Tu vois comment est-ce que tu as eu des challenges à un moment donné et comment t’as gérer ça?

Antoine – En fait, t’es perpétuellement challengé par tes clients. Tu sais, c’est un peu la notion de « tu n’auras jamais confiance en toi », dans toute ta vie, tu vas sans cesse évoluer ta confiance personnelle, mais t’auras jamais à 100 % confiance en toi parce que t’es forcément toujours challenger par un nouveau palier, un nouveau client, donc ça va avec le côté aussi légitimité, le syndrome de l’imposteur. Tu auras toujours le syndrome de l’imposteur, tu auras toujours une partie de toi qui va te dire mais je ne suis pas légitime, d’accord. Après, voilà, faut pas que ça t’empêche d’avancer, ok, « c’est oui, j’ai cette peur là, mais j’y vais quand même. Je vais t’expliquer un truc pour bien te répondre, le premier client haut de gamme que j’ai eu, enfin quand je dis haut de gamme, très avancé que j’ai eu, vraiment très avancé parce que j’en ai eu d’autres avant, c’est un entrepreneur qui fait 3 à 4 millions par an qui est coach, qui forme 3000 personnes par an, en France, donc une personne reconnue. Quand je lui ai dit mais attends pourquoi tu me prends en coach ? Est-ce que tu as vu le chiffre que tu fais, t’es une référence en France, pourquoi moi ? Cette personne elle me dit, « pour tes valeurs ». Je dis oui et quoi d’autre ? « pour tes valeurs ». Et je lui ai dit non mais attends mais c’est bon dis-moi pourquoi, il me dit « me fais pas chier Antoine, je suis venu pour tes valeurs, tout simplement ». En fait peu importe le niveau entrepreneurial de la personne, ce qui va faire la richesse d’accompagnement, c’est le lien humain, c’est le travail sur l’humain. Et le travail de l’humain, il est totalement détaché du chiffre d’affaires, d’accord. J’ai eu une séance de coaching assez particulière avec une cliente qui a vécu, qui vit en fait un très très gros challenge actuellement, et j’ai appris et j’ai découvert qu’avec des clients haut de gamme et en fait c’est vrai et pas vrai parce que finalement tu peux le faire avec des gens qui se lancent, les meilleurs coachings sont des belles conversations. Plus j’avance et plus je sors du cadre des protocoles, des structures de coaching, etc. En fait, on s’en fiche, on fait juste des belles conversations, je rebondis sur ce qui est dit, je challenge quand je sens qu’il y a besoin de challenger, je capte le non-verbal pour rebondir sur ce que mon verbal va dire, contrairement au verbal, quand je sens que la personne elle commence à donner des excuses, je la stoppe tout de suite et je dis ça, je m’en fiche, ce n’est pas ça la question que je t’ai posée. Oui, mais tant que la carapace n’est pas pétée, j’insiste, d’accord. Donc en fait ce sont juste des conversations transparentes, voilà. Après, voilà, tu vois même aujourd’hui, j’ai aussi mis en place avec mes clients une sorte de pacte entre guillemets au début, j’énonce mes critères clients pendant l’appel de vente et je dis par contre on bosse ensemble qu’à certaines conditions. Si ces critères clients sont validés, ces critères clients, ils ont autant d’intérêt pour toi que pour moi, d’accord ? Et donc, tu vois par exemple l’humour, moi, je bosse qu’avec des gens qui ont dû l’humour, je vais bosser qu’avec des gens qui ont un engagement de transparence totale, tu vois, on est là pour tout se dire s’il n’y a pas de transparence totale, il n’y a pas d’accompagnement. Donc quand tout ça s’est fait et que c’est validé, derrière il y a une belle liberté d’accompagnement. Et je me rends compte que les plus gros accompagnements et les plus puissants des accompagnements sont les accompagnements les plus simples, juste une conversation.

Fanny – Oui.

Antoine – Donc en fait, c’était décomplexifier, simplifier pour monter en puissance. Mais tu vois je me serais dit ça en 2018, je n’y aurais pas cru et j’aurais continué donc en fait il faut faire ce qu’on doit faire à l’instant T point barre, puis au bout d’un moment on passera à un autre niveau

Fanny – Oui, c’est clair. Gardez cette flamme toujours accompagnée. Et du coup, justement, j’ai cette question aussi est-ce que toi, tu t’es dit OK, j’attends avant de passer à du groupe ? Donc je sais que tu continues à faire de l’individuel, tu as fait ça pendant un moment aussi, tu faisais que ça, est-ce que tu trouves qu’il y a « une loi à respecter » ? Par exemple, il faut faire absolument de l’individuel pendant un moment pour après lancer du groupe. Dès maintenant, tu vas lancer peut-être mastermind etc avec des immersions. Est-ce que tu penses que ce n’est pas lier un petit peu à passer aussi dans un business de coaching ou de formation justement ?

Antoine – Oui et non, en fait parce qu’il y a des principes, mais pas forcément de loi.

Fanny – Ouais.

Antoine – Moi, je dirai un principe, c’est concentre-toi sur une offre jusqu’à ce que ton business soit rentable.

Fanny – Ouais, c’est vrai, c’est ça.

Antoine – Et en fait, c’est ce que j’ai fait, tu vois, donc après que tu commences par du groupe ou de l’individuel on s’en fiche mais moi je sais que pendant un an et demi, je n’ai fait que de l’individuel que sur une seule offre de coaching pour me faire connaître là-dedans, et aussi pour persévérer dans une offre, parce que le piège que je peux percevoir chez certaines personnes, c’est je « lance une offre, je communique dessus, trois mois, ça ne marche pas, je passe à une autre offre » oui, mais des fois, les gens qui ont besoin de voir ton offre six mois avant d’y réfléchir, les gens, sinon ils vont dire « mais je ne comprends pas il fait quoi Antoine? Il y a trois mois, il parle de devenir entrepreneur authentique, là il parle de l’homme sacré et puis après, il parle du business, je ne vais pas investir chez une personne qui change tous les trois mois ». Donc en fait je pense qu’il faut se concentrer sur une offre jusqu’à ce qu’elle fonctionne mais en fait en la mettant à jour, en la travaillant, en la confrontant au marché perpétuellement. Après peu importe par quoi tu commences, mais je pense ouais y a quand même une notion de concentration, une sorte d’inertie à créer, tu vois

Fanny – Ouais. Ok, et c’est quoi la croyance ou le problème, mindset, blocage que tu vois qui est vachement récurrent soit chez tes clients, soit les personnes qui viennent te voir, qui fait qu’on reste bloqué à un certain palier et qu’on ne passe pas le prochain ? Est ce qu’il y a une croyance, un truc comme ça, une douleur récurrente qui revient souvent ?

Antoine – Ce qui est récurrent chez toutes les personnes, toutes les personnes que je peux accompagner, peu importe leur niveau entrepreneurial, j’insiste là-dessus parce que les gens qui se lancent, ils fantasment sur le jour où ils auront plus ça mais en fait, c’est perpétuel, c’est la peur du regard des autres.

Fanny – Ah ouais?

Antoine – Ah ouais ! Toujours.

Fanny – OK.

Antoine – Toujours. Peu importe ton niveau de business. Hier j’étais avec une cliente qui fait 500 000 par an, elle a des salariés et tout, peur du regard des autres, ça fait dix ans qu’elle l’a, ça ne l’empêche pas d’avancer, attention, c’est ça en fait la subtilité, c’est qu’il y a des gens qui vont se servir de cette excuse là pour ne rien faire, il y en a qui vont avancer malgré tout, peut-être pas aussi vite qu’ils veulent, mais ils continuent d’avancer et en fait, peu importe, « ouais je veux me lancer mais j’ai peur de ce que les gens vont dire » ouais mais cette peur-là elle est pareil après, « ouais, j’ai envie d’avancer, mais j’ai peur du regard des autres », c’est la même peur, « ouais mais en fait j’ai peur de passer le million parce que là, on va me juger », « ouais mais j’ai peur d’avoir plus de QI parce que ma famille va me juger », « ouais mais j’ai peur de m’acheter une belle voiture alors que je pourrais m’en acheter dix parce que j’ai peur qu’on me juge ».

Fanny – Ben ouais.

Antoine – Ouais, mais toujours pareil. Toujours pareil.

Fanny – Mais est ce qu’on s’en débarrasse vraiment de cette peur du regard des autres d’après toi ? Est-ce que ça se travaille ? Comment tu fais » pour faire sauter ça » ?

Antoine – En fait, c’est un peu comme la confiance en soi. Je pense, on ne s’en débarrassera jamais vraiment puisque c’est toujours une question de palier, comme dans un jeu vidéo, chaque palier, on est challenger, on dépasse le palier puis on se dit « ah mais en fait ce n’était pas si dur que ça ». Comment est-ce qu’on le travaille maintenant ? Ça, c’est un peu délicat parce que c’est très individuel, parce qu’on a chacun la perception du regard des autres, ça peut venir du passé, ça peut venir d’un événement particulier, ça peut venir de son environnement actuel. Il y a plein de choses mais encore une fois, pour moi, la meilleure façon de le dépasser, c’est d’y aller quand même, de se rendre compte en fait, c’était dans la tête cette peur-là.

Fanny – Ouais.

Antoine – Et aussi de prendre conscience, en fait ça m’a vachement aidé, autant monter en gamme que continuer à faire évoluer mon business et j’essaie de partager ce principe là des clients, c’est « OK, qu’est ce qui peut être détruit ? Qu’est-ce que je peux te dire qui te mettra plus bas que terre ? D’accord ? Donc hier ma cliente m’a dit « j’ai peur qu’on me dise que je suis incapable et que tout ce que j’ai construit ne sert à rien ». OK, très bien. Est-ce qu’aujourd’hui ton environnement, y a des gens qui seraient capables de te dire ça ? « Non ». OK, très bien. Déjà tu peux autoriser parce que finalement dans ton environnement, il n’y a personne qui va te virer, « ah oui, j’avais pas capté », intéressant, parce que des fois on se fait des films dans notre tête mais en fait c’est fondé sur rien du tout et je le dis maintenant admettons qu’il y a quelqu’un dans ton environnement qui te dise ça, est-ce que tu veux fréquenter cette personne ? « Ha bah non ». Est-ce que tu veux bosser avec cette personne ? « Ah ben non » mais alors fais la fuir.

Antoine – D’accord. Fais ce que tu as à faire. Fais fuir ces gens-là parce que de toute façon, tu ne veux pas bosser avec des gens comme ça. OK.

Fanny – Mmh.

Antoine – C’est tout en fait.

Fanny – Ouais trop cool !

Antoine – C’est vraiment devenir magnétique, c’est repousser autant qu’on attire, un aimant il repousse autant qu’il attire.

Fanny – C’est ça, tu sais, tu te souviens l’année dernière ? Je crois que je l’avais dit dans l’incubateur, j’avais des pouces, des pouces en bas sur YouTube et que ça me mettait plus bas que terre je me disais c’est bon j’arrête parce que j’avais un pouce en bas tu vois et j’en avais douze pouces en haut et c’est fou parce qu’en fait je me concentrais sur déjà le mauvais truc, je me concentrais sur un truc qui ne servait à rien pour moi, qui allait pas me faire avancer et en plus je le prenais tellement à cœur, quelques mois après, ils ont enlevé le truc j’aime pas », et là, je ne suis jamais allé voir si j’avais des pouces en bas tu vois depuis qu’ils ont enlevé ce truc-là. Je n’ai jamais fait gaffe et c’est vraiment un truc à passer. Et enfin, je veux dire le regard des autres, ça se travaille, voilà, de toute façon on va être challenger tout le temps comme tu le dis, et donc c’est à un certain niveau de palier. Écoute Antoine, on a fait un grand tour, je trouve que tu as donné pas mal de conseils au niveau entrepreneurial, au niveau business, mindset, croyances et tout ça. C’est quoi tes ambitions pour la suite de ta structure, de ton entreprise ? Comment tu vois les choses toi ?

Antoine – Il y a plusieurs choses-là qui sont dans mes ambitions. Là, je bosse avec Virginie depuis janvier, elle est devenue directrice opérationnelle donc elle gère la structure de la boîte, la gestion de projets, la gestion financière et tout. Donc c’était déjà pour moi une superbe étape pour continuer à construire ce que j’ai envie de construire.

Là, en ce moment, j’essaie de simplifier mon activité, un peu comme on en a parler dans le podcast et surtout de mettre de plus en plus de plaisir dans tout ce que je fais, dans les offres que je vais construire parce que je pense qu’on est vraiment là sur Terre pour se faire plaisir et je pense qu’on attire des gens quand on est dans cette énergie là et ouais je peux l’annoncer aujourd’hui. J’ai été approché par Pascal De Sutter. Je sais pas si tu connais ?

Fanny – Je ne suis pas sûr, euh, dis-moi ?

Antoine – Pascal De Sutter, c’est un psychologue, il a écrit une vingtaine de bouquins et il est aussi présentateur de Mariés au premier regard sur M6.

Fanny – Ah… OK !

Antoine – Ouais, je ne connais pas l’émission, je n’ai jamais vu.

Fanny – Ouais, moi non plus. OK !

Antoine – Voilà et en fait on est en train ensemble là, ça fait un bon mois et demi, presque, voire peut être deux mois qu’on se voit toutes les semaines là et on est en train de construire un institut de coaching haut de gamme.

Fanny – Trop bien !

Antoine – Donc ouais, voilà on va former en fait des coachs au coaching haut de gamme, donc dans le métier du coaching, mais aussi pour en vivre donc ce serait une école sur deux ans, mais là on va l’annoncer dans les jours qui vont venir et donc ça c’est un sacré gros projet. J’avais fait un post là-dessus parce que moi c’est un objectif que j’avais à quinze ans et en fait, je suis en train de réaliser aujourd’hui et donc il y a ça et des offres, avec de plus en plus de plaisir et de plus en plus de simplicité.

Fanny – Trop cool ! J’ai cru que tu allais me dire « eh bien, je vais participer à « Mariés au premier regard ».

Antoine – Non. Ah-ah-ah. Non, non, non

Fanny – Trop bien. Ouais, l’école de coaching, c’est un peu le truc, voilà, quand on a passé aussi plein de paliers dans son entreprise, je pense qu’on est à même de coacher, coacher, coacher comme tu as fait parce qu’on peut dire que tu as quand même, enfin tu n’arrêtes jamais de coacher en fait et de vraiment comprendre la psychologie des gens, des clients et tout ça.

Antoine – Ouais là, j’ai plusieurs milliers d’heures de coaching jusqu’à aujourd’hui. Alors, en fait, c’était quand même un objectif à quinze ans parce que moi je me suis dis, tu ne vas pas tenter une école de coaching avant quinze ans parce qu’il faut expérimenter encore, t’es pas un expert qui a fait les 10 000 heures d’accompagnement. Je me suis autorisé à monter ce projet là parce qu’il y a Pascal, ça fait des dizaines d’années, il a bossé pour l’ONU, il a bossé pour la CIA, plein de trucs comme ça sur le côté psychologie. En fait, lui, ça va être la personne expérience, moi je vais être plus la personne sur la partie coaching/entrepreneuriat, tu vois. Donc en fait, on a un très très bon duo par rapport à ça et c’est pour ça que je m’autorise, sinon j’aurais dit non.

Fanny – Oui.

Antoine – Je reste convaincu que je manque d’expérience encore sur certains points.

Fanny – Ouais, non, mais c’est cool, c’est cool. Tu vas apprendre en chemin aussi.

Antoine – Carrément et j’apprends déjà. C’est juste extraordinaire. Tu vois, encore une fois, c’était un projet, c’était un projet qui me faisait valider ma mission. Un projet qui validait mes valeurs mais qui me faisait peur royalement., mais je me disais « mais alors fonce ». Tu vois ?

Fanny – Trop cool, chouette ! OK, alors où est-ce qu’on peut te retrouver Antoine si on veut travailler avec toi ?

Antoine – Facebook, Instagram, Linkedin, YouTube. Après, je suis plus actif sur Facebook. Alors Facebook, c’est mon profil perso, il suffit de s’abonner au profil, forcément de faire une demande et après c’est Instagram.

Fanny – Antoine Reydel.

Antoine – antoine.reydel, ouais et voilà.

Fanny – OK parfait. Est-ce que tu as une dernière citation, mantras ou affirmation que toi tu te répètes qui te motive ou que tu dis à tes clients pour les motiver, pour les remotiver, un truc que tu aimes bien comme ça ?

Antoine – Ouais je vais t’en donner deux, il y en a une que j’ai déjà partager aujourd’hui. C’est « prendre des décisions à la hauteur de tes ambitions et agis à la hauteur de tes ambitions ». Et la deuxième, c’est « ce qui fait perdre le plus de temps, c’est l’impatience ».

Fanny – Ouais ouais. C’est vrai qu’on a pas du tout abordé ce sujet-là, mais toi tu es quelqu’un qui est plus de l’ordre « on y va doucement et progressivement » qu’aller très vite d’un coup si tu veux juste faire un mot sur ça parce que c’est vrai qu’on ne l’a pas abordé.

Antoine – Ouais, je suis entrepreneur depuis 2016, j’ai eu l’idée en 2016 et j’ai commencé mon blog en 2016, mais j’en ai vu des étoiles filantes, des gens qui réussissent d’un coup mais que tu jalouse en fait, deux, trois mois après, ils sont plus là. J’accompagnais en 2021 une cliente qui a fait de 0 à 400 000€ et je peux vous assurer que c’est tout aussi dur de gérer une croissance comme ça, que de gérer une boîte qui ne décolle pas, voir peut-être plus dur. Moi je suis un fervent partisan de « agis au long terme », « agis pour le long terme », d’accord ? et agis avec grandeur à l’instant T pour construire quelque chose de grand et il y a l’expression très connue qui dit que Rome ne s’est pas faite en un jour en fait, c’est vrai. Rome s’est fait, je crois, en 300 400 ans, c’est énorme. Certes, il y a des gens qui ont commencé à construire le projet en sachant pertinemment qu’ils n’arriveraient pas, tu vois ? Elon Musk aujourd’hui était en train de construire le projet sur Mars, il n’y arrivera peut-être pas, mais il aura créé le projet, il aura laissé le mouvement. Et en fait c’est ça qui fait les grandes choses et si tu as vraiment à cœur de changer le monde, ne te dépêche pas trop, sinon tu risques de te griller et de griller ton projet et il y a une phrase latine que j’aime bien qui s’appelle « Festina lente », qui veut dire « hâte-toi lentement ».

Tu vois ? donc en gros, c’est hâte-toi dans tes projets de manière générale. Investis-toi comme personne par contre vas-y tranquillement step by step (étape par étape) te grille pas ne grille pas ton projet, prend conscience que tu vas prendre du temps à évoluer, prend conscience que ton cerveau il a une sorte d’inertie aussi parce que oui peut-être tu peux claquer des doigts et gagner 10 000 € par mois demain mais est ce que t’es vraiment prêt à gérer ça ? Est-ce que tu es vraiment prêt à gérer un business qui fait 10 000 € par mois ? Si t’es vraiment honnête avec toi, quand je dis toi, c’est pas toi, mais c’est en général mais pas forcément tu vois.

Fanny – C’est ça.

Antoine – Moi, je me dis qu’aujourd’hui s’l y a cinq ans, je devais gérer ce que je gère aujourd’hui, je pense que j’aurais pété un plomb. J’aurais pété un plomb.

Fanny – Oui, c’est ça.

Antoine – Aujourd’hui, je suis challengé parce que je suis en train de traverser, parce que je gère la taille que la boîte est en train de prendre. Ouais, je suis challengé, mais en fait, je me dis que si le Antoine d’il y a cinq ans avait ça, il y aurait un court-circuit dans sa tête. Et ouais réussir dans le temps plutôt que réussir vite, bien et dans le temps, prendre le temps de créer de belles fondations mais il y a l’histoire du bambou qui explique bien ça, c’est un bambou qui met cinq ans à pousser et pendant cinq ans, il a créé des racines, extrêmement solides. Mes parents, ils ont eu dans leur jardin une fois, un arbre, ils étaient tout content parce qu’ils poussaient vite, tu vois, je me disais c’est cool, en trois ou quatre ans, il a pris dix mètres et tout c’est trop bien, il y a eu une tempête, il est tombé et voilà.

Fanny – J’aime bien la métaphore. Et j’aime bien qu’on finisse sur ça aussi. Ça, c’est chouette.

Antoine – Et juste une dernière petite métaphore intéressante.

Fanny – Vas-y.

Antoine – Des fois, j’aime bien poser la question à des gens : dans un champ, tu préfères être le chêne en plein milieu majestueux ou un brin d’herbe ? Les gens disent « le chêne et tout c’est imposant, c’est grand, c’est majestueux », je dis OK, et s’il y a une énorme tempête, le chêne il peut tomber même s’il est parfaitement créé, bah ouais il peut tomber OK, alors que le brin d’herbe il est hyper souple et dans une tempête, il va bouger dans tous les sens. Il va peut-être se casser de succès, on peut même tondre ce brin d’herbe, mais il reviendra toujours. Le chêne, il tombe, il est mort. C’est fini. Et en fait voilà, c’est un peu la structure de l’égo, vaut mieux parfois être un petit brin d’herbe qui traverse les tempêtes, les orages, les tornades, les coupes mais il reviendra toujours.

Fanny – Oui.

Antoine – Et c’est là, c’est l’adaptabilité. Tu vois ? c’est je monte, mais je m’adapte à l’environnement.

Fanny – Ouais et aussi quand tu as grandi trop vite, tu fais quoi ? Tu fais quoi après une fois que t’as tout réussi ? Et nous, on est jeune donc, moi, personnellement, j’ai envie de bosser, je n’ai pas envie. Tu vois, c’est ma mission qui est plus importante, le sens que je vais donner à ma vie, et donc après si j’ai tout réussi d’un coup et que tu vois, je veux dire je fais quoi ? J’ai envie de prendre le temps aussi, je me dis des fois, j’ai envie de me presser, mais je me dis mais en fait, tu vas faire quoi les dix, quinze, vingt ans après ? Même OK, c’est cool de partir à la retraite plus tôt mais finalement, est-ce que ça a vraiment du sens pour moi ? Non, pas forcément, je préfère continuer à impacter.

Antoine – Exactement.

Fanny – Mais super métaphore ! En tout cas merci beaucoup Antoine.

Antoine – Avec plaisir Fanny.

Fanny – Pour ce podcast, pour cet épisode super enrichissant, je vous invite à aller suivre Antoine, à aller contacter Antoine, il est très gentil il ne mange pas comme tu as dit tout à l’heure et puis nous on se reparle très bientôt.

Antoine – Ouais, à tout bientôt.

Fanny – Merci Antoine, si ce podcast t’a plu, je t’invite à t’abonner ou à mettre cinq étoiles ou un like et tu peux aussi le partager à tes amis. Tu peux me retrouver sur tous les réseaux sociaux sous le nom de Fanny Lesprit Coach. Si tu as des questions ou des sujets que tu aimerais que j’aborde, n’hésite pas à m’écrire. À très vite dans un tout nouveau podcast.

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