Voici la transcription du podcast tourné avec Christian Junod ⬇️
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Fanny – Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast, épisode numéro 78 ou j’accueille aujourd’hui Christian Junod. Christian, il est expert et spécialiste de la relation à l’argent en francophonie. Nous avons eu une interview extrêmement intéressante et enrichissante autour des croyances liées à l’argent du genre J’ai peur de manquer ou il faut travailler dur pour gagner bien sa vie. Nous avons essayé de déconstruire ces croyances ensemble. J’espère que cette interview va vous plaire. Vous pouvez la noter sur Apple Podcast Spotify avec cinq étoiles et me mettre un petit commentaire si elle vous a plu. Elle est également disponible en vidéo sur YouTube. Je vous souhaite une belle écoute. Bienvenue dans le podcast qui t’aide à révéler pleinement ton potentiel. Je suis Fanny Lesprit. Je suis aujourd’hui coach, conférencière et formatrice dans la prise de parole en public. Je n’ai pas toujours fait ça puisque j’étais une ancienne timide et je n’avais pas confiance en moi. J’ai décidé de faire de mes faiblesses finalement une force pour devenir comédienne. Professeur de théâtre, coach et formatrice. Ma mission aujourd’hui est d’aider les femmes ambitieuses qui ont un projet, une envie d’entreprendre, à développer leur activité, à révéler toute leur puissance en osant parler d’elles et de leur offre. Chaque semaine, seul ou avec les personnalités qui m’inspirent, j’aborde des thèmes autour du développement personnel, de l’entrepreneuriat et de la prise de parole. Si le podcast te plaît. Je t’invite à le noter cinq étoiles sur la plateforme de ton choix. Cela m’aiderait beaucoup à faire connaître le podcast. Je te souhaite une très belle écoute.
Fanny – Salut Christian!
Christian – Salut Fanny!
Fanny – Écoute, je suis ravie de te recevoir sur le podcast Révèle ton potentiel. J’avais vraiment hâte de faire cette interview, donc je te remercie d’être là avec moi. Comment tu vas aujourd’hui ?
Christian – Alors aujourd’hui je vais bien. Un peu bousculé parce que j’ai beaucoup de choses en vue d’un voyage que je vais faire tout prochainement, un voyage professionnel. Mais en même temps, je suis très réjoui d’être avec toi aujourd’hui.
Fanny – D’accord, écoute, merci en tout cas d’avoir répondu présent à cette invitation. Alors justement, tu vois, là tu parlais de voyage. Je pose trois petites questions pour apprendre à se connaître un peu plus au début de mon podcast, notamment de celle est ce qu’il t’arrive des choses positives en ce moment et si oui, lesquelles? Alors est ce que ce voyage fait partie des choses positives qui t’arrive?
Christian – Alors il m’arrive je dirais beaucoup, beaucoup de choses positives. Mais ces choses-là, elles peuvent être simple, pas être dithyrambiques, c’est à dire que juste d’être entourée de mes petites filles, c’est quelque chose de très positif, elles m’ont fait des cartes d’anniversaire il y a quelques jours. C’était incroyable. Voilà, c’est tellement beau, elles me décrivent à quel point elles m’aiment vous voyez, elles ont huit et dix ans, donc c’est vraiment, vraiment très touchant. Et puis aussi d’être entourée de nature, comme je suis, de marcher de nature. C’est pour moi extrêmement positif et en voyage professionnel en vue, je vais voir des gens que je ne connais pas encore mais qui sont toujours des gens formidables en chemin. C’est aussi réjouissant. En tous les cas, il m’arrive oui, beaucoup de choses positives au quotidien. Je peux le dire.
Fanny – Trop chouette ! Eh bien écoute, c’était ton anniversaire il y a quelques jours. Joyeux anniversaire un petit peu en retard. Alors la deuxième question que je voudrais te poser et justement ça rentre un peu dans ta thématique. On va parler, on va parler un petit peu d’argent. Aujourd’hui, si tu gagnais aller, alors t’es en franc suisse. Je vais te remettre dans ton contexte.
Christian – Ça revient au même. Le franc suisse et l’euro, c’est la même chose. Voilà.
Fanny – Si tu gagniez 15 millions de francs suisses, là aujourd’hui, là maintenant, alors évidemment, tu sors un petit peu de ta thématique et de ton contexte. Mais si tu les gagnais comme ça, ça arrive sur ton compte en banque. 15 millions, 20 millions, ce que tu veux ? Le montant qui te fait plaisir. Qu’est-ce que tu ferais toi avec ?
Christian – Je pense que je garderai un petit peu pour deux ou trois projets privés que j’ai et le reste, je ferai une fondation pour soutenir les entrepreneurs de cœur parce qu’il y a plein de projets formidables qui existent, des idées formidables. Souvent, il manque les fonds. Donc j’aurais envie effectivement que cet argent serve à soutenir ces personnes-là.
Fanny – Trop bien ! Chouette, ça c’est super un petit peu les projets personnels, de l’immobilier, un petit peu des choses comme ça ?
Christian – Àh, je dirai que mon épouse rêve depuis longtemps d’avoir un petit chalet à la montagne ou la famille pourrait y aller. Et on pourrait se retrouver. On aime beaucoup la montagne, faire profiter les amis donc ça pourrait être ça. Mais au fond, si je suis honnête, là maintenant, il me manque rien dans ma vie pour être heureux. Vraiment, tout est déjà là. Après, je crois vraiment que c’est l’argent ne fait qu’amplifier ce qui est déjà là. C’est à dire que si j’ai des peurs, j’ai encore plus de peurs et plus d’argent. Et si je suis déjà dans une forme de générosité, de bonheur, potentiellement je pourrai encore avoir plus de bonheur, apporter plus de bonheur aussi.
Fanny – Oui. On va approfondir je pense un petit peu ce sujet-là tout à l’heure. Alors du coup, est ce que tu peux te pitcher? Tu sais, moi je demande l’exercice du pitch puisque c’est ma thématique. Le pitch et la prise de parole, est ce que tu peux te pitcher en 30 secondes? Tu sais faire un petit peu comme un élévateur pitch qui tu es et que fais-tu ?
Christian – Alors déjà, je suis un être humain en chemin permanent qui essaye jour après jour d’être toujours plus soi-même, toujours plus près de son cœur, toujours plus à l’écoute de son cœur et moins de sa tête. Et puis qu’il y a une vraie obsession, c’est de contribuer le mieux possible au changement chez mes clients et mes clients en général viennent vers moi, parce qu’ils ont des questions en lien avec leur relation à l’argent et avec leur argent, d’être plus à l’aise avec l’argent et entre autres pour beaucoup d’entrepreneurs, c’est que l’argent soit au service de leur projet professionnel plutôt qu’un blocage, un frein ou je ne sais quoi. Et j’adore ce thème parce que c’est un thème qui permet de nous rencontrer dans beaucoup de profondeur, à travers et nos aspirations et nos peurs profondes.
Fanny – Merci beaucoup !
Christian – J’ai peut-être terminé avec treize secondes de plus.
Fanny – Timing presque tenu. Bravo. Non, en vrai je n’ai pas de timer, mais je fais semblant que j’en ai un donc à chaque fois, mes invités sont pris au piège. Alors du coup, justement, pour revenir un peu sur ton parcours, comment tu en es arrivé à finalement, peut-être dans les grandes lignes, en arriver à faire ça aujourd’hui, à faire cette activité et du coup, accompagner un peu plus les entrepreneurs. Aujourd’hui, c’est ce que tu dis?
Christian – Oui, alors bon je crois que c’est un concours de circonstances. Je crois que la vie a beaucoup de magie selon moi. Et elles nous amènent des personnes sur notre chemin et qui fait que d’une personne à une autre, tout à coup, on touche, on rencontre des personnes qui vont faire une vraie différence, alors je vais la faire courte. Donc je suis économiste de formation. J’ai travaillé 23 ans dans la plus grande banque suisse dont 17 ans comme conseiller en placement financier. J’ai été trop longtemps dans ce métier là parce que j’avais vraiment trop de peur en lien avec l’argent, malgré d’excellents revenus et la peur de manquer principalement. Et puis, en 1999, j’ai connu, ça s’appelle le développement personnel. J’aime pas beaucoup ce mot mais enfin c’est le mot utilisé et qui m’a permis, de fil en aiguille, de commencer par le décodage biologique, la communication violente, etc et différentes choses qui ont commencé à me permettre de me faire un cheminement intérieur, de commencer à mieux me comprendre et dans ce cadre là, tout à coup, vraiment par hasard. Un soir, lors d’un atelier avec le fondateur de la communication violente, Marshall Rozenberg, on annonce qu’il y a une conférence d’un gars qui s’appelle Peter Koenig sur la relation à l’argent. Je suis à la banque depuis 22, 21 ans ou 20 ans. Je n’ai jamais entendu parler de relation à l’argent. Pourtant, nous sommes confrontés à l’argent au quotidien. Mais c’est comme si ça n’existait pas. Et ce gars-là me surprend, m’étonne et je prends contact avec lui pour devenir son organisateur. Donc deux fois par année, je le fais venir deux jours en Suisse francophone pour organiser un atelier sur la relation à l’argent. Et je suis scotché par ce que je vois et je vais le faire venir septs fois en tout et sans le savoir, sans que ce soit un but en soi. Je vais m’imprégner de sa manière de faire à force de suivre tous ces ateliers qui fait qu’un jour, en 2010, alors que je venais juste d’être indépendant, il va me dire c’est bon, Christian, tu peux faire ça à ma place là, où tu veux. Maintenant, tu as tout ce qu’il faut pour cela. Alors entre temps, en 2009, j’ai perdu mon job suite à la fameuse crise des subprimes. Ils avaient licencié 5000 emplois dans la banque où j’étais. Et puis début 2010, je me suis mis à son compte, à mon compte mais tu vois je me suis à mon compte en février 2010. Je pensais absolument pas animer un jour la relation à l’argent. Ce n’est pas un projet du tout parce que pour moi, Peter était le maître dans dix, douze pays, dans trois langues, il a fait des années de recherche, il était inaccessible et je voulais faire d’autres choses. Leadership, management, coaching. De l’accompagnement de l’humain déjà. Et c’est comme ça qu’il m’a proposé. Il m’a poussé dans le dos, en quelque sorte. J’ai commencé en octobre 2010. La première fois, j’ai vu que j’adorais les participants aussi. Et là, ça s’est enclenché. Petit à petit, ça a pris toujours plus de place, jusqu’à prendre toute la place et de faire de moi un des rares experts en francophonie sur ce thème là aujourd’hui.
Fanny – Oui, et également. Tu es l’auteur d’un livre.
Christian – De trois livres, même, enfin même quatre, pour te dire.
Fanny – Alors, un plus connu que les autres peut-être, que moi je connais, que j’ai, justement.
Christian – Voilà, non les trois premiers. Les trois premiers fonctionnent très bien, mais « Ce que l’argent dit de vous » qui est vraiment mon livre de référence sur la relation à l’argent est vraiment, je pense, un très, très bon livre sur ce thème-là, parce qu’il ouvre beaucoup de champs de conscience et avec des exercices de transformation. Mais j’en ai fait un avec Lilou Massé quand même, qui est quelqu’un de bien, bien plus connu que moi sur un défi des 100 jours, sur la relation à l’argent et « Il sourira à son abondance » également que nous sommes en train de rééditer. Il y a un autre qui s’appelle « Enfin libre d’être soi-même » aussi que j’aime beaucoup, parce qu’il ouvre sur d’autres thèmes, vraiment pour oser être qui nous sommes, parce c’est vraiment le, je crois, le vrai enjeu de pratiquement tous les êtres humains, c’est d’oser être qui on est et de l’assumer pleinement et joyeusement.
Fanny – C’est ça. Mais en fait, tu te voyais dans ton passé, écrire des livres plus tard, justement, en plus sur cette thématique-là, c’était quelque chose dans tes projets ou parce que quand même, finalement, 4 livres et tu venais d’un parcours complètement différent dans la banque, un petit peu plus terre à terre, on va dire ?
Christian – Alors oui et non. Ça veut dire que j’aimais déjà assez bien écrire, j’avais une certaine facilité pour cela, mais si tu veux, je ne voulais pas écrire pour écrire. Mais c’est vrai, tu sais, que j’ai une vision, je me souviens dans un cours de développement personnel, on partageait entre nous puis je leur dis mais alors que j’étais à la banque, je dis un jour, faire une conférence devant 1000 personnes, ça me paraît normal pour moi. Ça, je me vois tout à fait là-dedans, même si je ne sais pas sur quel thème encore. Mais vraiment, c’était quelque chose que je pouvais tout à fait imaginer. Mais j’avais ce que j’avais, une sorte d’intuition de ce côté personnage « public ». Je mets des guillemets sur public, par rapport à là où j’étais avant. Et puis écrire un livre, si tu veux, je trouvais que sur la relation à l’argent, je trouvais aucun livre qui me convenait. J’en ai lu beaucoup Peter Koenig en avait écrit un mais trop conceptuel à mon goût, ce qui fait que je dis finalement le livre que tu aimerais voir, écris-le toi-même, et c’est comme ça que je l’ai écrit. Et puis je pense effectivement que c’est un livre, qui exploite, qui rencontre beaucoup de personnes et qui a vraiment beaucoup de retours très positifs. Et une fois que tu en écris un, les autres sont plus faciles. Mais si ce n’est que les autres, les trois autres, on est venu me chercher. Ce n’est pas moi qui est choisi qui ai décidé d’écrire. On m’a demandé si je voulais les co-écrire et je pense que même, même qu’il y en a 4, j’imagine qu’il y en aura d’autres.
Fanny – Ouais, chouette, on attend ça avec impatience alors « Ce que l’argent dit de vous ». En effet, je l’ai lu et c’est vrai que tu fais vraiment des liens, notamment avec l’éducation, les conditionnements. Beaucoup de choses comme ça. Et finalement notre rapport à l’argent, aujourd’hui esquivé par rapport à tout ce qui a pu se passer ou plein de choses. Et donc c’est vrai que moi, j’ai beaucoup appris sur moi, avec ce livre. C’est vrai que ça a été un déclencheur de me dire pareil, la relation à l’argent, c’était quelque chose ou qu’est-ce que c’est que ce truc en fait ? Pourquoi est-ce vraiment important? Et c’est vrai que quand on est entrepreneur, de plus en plus on a cette thématique qui revient, cette problématique liée à l’argent. Et tu vois, je voudrais juste parler peut-être, tu as dit tout à l’heure la peur du manque, tu as ressorti ça tout à l’heure ? Je voudrais peut-être qu’on appuie sur ça. Qu’est ce qui fait que certaines personnes ont la peur de manquer en fait, notamment dans les entrepreneurs ? Du coup, on a cette peur de manquer et pourtant, on a vraiment envie de vivre de notre activité et on vit avec cette peur, cette angoisse. Comment tu interprète tout ça toi?
Christian – Alors, peut-être juste avant d’y répondre, il faut savoir que quand je parle à ma communauté pour demander quelle est la problématique numéro un, lié a que l’argent. La peur de manquer sort très largement en numéro un, très largement donc. C’est quelque chose qui touche énormément de monde et il y a de multiples raisons. Et juste pour dire aussi que même des gens qui sont millionnaires, multimillionnaires, qui auraient des centaines de millions pourraient aussi avoir peur de manquer. Donc c’est une peur qui est très irrationnelle pour la plupart des personnes. Alors la difficulté, c’est qu’il n’y a pas une seule raison qui fait qu’on a peur de manquer. Mais souvent, cette peur de manquer d’argent, elle vient d’une autre peur qui peut être un manque affectif. Parfois, à la naissance, tu vois. J’ai manqué de présence, d’affection, d’amour ou je ne sais pas quoi et que je vais, je vais essayer de chercher une compensation à travers l’argent pour me sécuriser. Parfois, cette peur de manquer, elle existe déjà dans la généalogie, mon père, ma mère ou mes grands-parents. Et c’est comme si cette peur qui se transmettait de génération en génération et parfois cette peur que nous portons, n’est pas la nôtre. C’est vraiment comme si on s’était laissé imprégner par la peur de l’un ou l’autre parent qui, au quotidien, avait cette peur-là. Et on l’avait senti très fort. Parfois, c’est des personnes qui ont vécu effectivement un événement difficile, douloureux. Qui se sont retrouver peut être à la rue ou au chômage qui ont vécu un moment et ça reste comme un traumatisme que ça revienne un jour. Donc il peut y avoir de plusieurs raisons, mais je dirais malgré tout, je pense que la principale, c’est qu’il y a un manque intérieur, il y a un manque d’amour de soi et que ça se manifeste sur l’argent. Mais au fond, derrière cette peur de manquer, la plupart des personnes. Et c’était mon cas aussi, sont déjà dans le manque vis à vis d’eux-mêmes. C’est à dire que vis à vis d’eux-mêmes, c’est je ne suis pas assez ci, je ne suis pas assez ça, tu vois, je suis un esprit de manque avec moi plutôt que d’être d’un esprit d’abondance, de voir tout ce que je suis déjà formidable, plutôt de voir tout ce qu’il me manque. Et souvent ça commence de soi à soi. Et ça se manifeste aussi après que l’argent et tout le reste.
Fanny – Ouais, c’est super intéressant ce que tu dis. Oui c’est vrai que c’est une thématique, enfin c’est le sujet qui revient tout le temps. Quand je pose aussi à mes clientes, puisque j’accompagne aujourd’hui des entrepreneurs, « j’ai peur de manquer, j’ai peur de manquer ». Et là, tu disais quelque chose d’intéressant, ça peut même aller dans le transgénérationnel. C’est à dire que tu as fait tout ce travail-là au niveau transgénérationnel, toi. Mais finalement, alors, comment on déconstruit un peu ça? Si tu pouvait donner peut être une ou deux clés, un petit peu de comment toi tu fais pour déconstruire ces gens-là qui ont cette peur du manque, alors on va chercher la source, peut-être? Et après? Comment tu établis tout ça ?
Christian – Alors, peut être juste, je rebondis sur le transgénérationnel parce que je suis aussi formée aux constellations systémiques familiales. Donc c’est quelque chose, on va vraiment voir la problématique en prenant une vue d’hélicoptère dans le système dans lequel nous venons, y compris la généalogie et ce qui permet d’aller voir la source de la problématique que nous vivons n’est pas chez nous, mais ailleurs en quelque sorte, et non pas en tant que victime, mais juste en tant que voir comment on peut en sortir. Et je dirais que si c’est une peur qui vient de la généalogie qu’on a, comme hérité, c’est pas très compliqué d’en sortir, il y a des rituels communs à remettre à l’autre, ce qui appartient, à vraiment porter quelque chose de lourd et remettre à l’autre ce qui appartient avec bienveillance et amour de préférence. Ça, c’est relativement simple de se libérer de quelque chose qui nous appartient pas. Par contre, quand c’est notre propre peur de manquer pour moi, c’est vraiment un chemin que je peux voir aussi à travers mon exemple. C’est un chemin, c’est à dire qu’on va avoir à déjà, alors je pense que ça va demander de peut être solidifier ces fondations intérieures, parce que souvent il y a comme une insécurité à l’intérieur, parce qu’il y a un manque d’estime de soi, un manque de confiance en soi, d’amour de soi, qui fait qu’il y a quelque chose qui n’est pas très solide, qui fait que je suis vite insécurisé par ce qui se passe à l’extérieur. C’est pour ça que ça redemande déjà de solidifier son estime de soi. Pour moi, c’est très clairement ça. Et après de changer son regard comme tu vois, c’est comme si de voir, je suis le caméraman et le caméraman, il décide lui de tourner sa caméra. Et à un moment donné, quand on a la peur de manquer, on a tendance à tourner la caméra vers ce qui manque. En étant, on est toujours vers les choses négatives, les choses comme ça, c’est ce qu’on appelle boire le verre à moitié vide. Et ça demande vraiment en conscience de tourner la caméra pour s’alimenter, se nourrir de ce qui va bien, mais déjà en commençant de soi à soi, si tu veux. Et petit à petit, en voyant tout ce qu’on fait de magnifique, à quel point nous sommes déjà magnifiques tels que nous sommes, petit à petit, je vais commencer à avoir un autre regard sur moi, un autre regard sur les choses de la vie. Et je vais commencer à être plus à l’aise avec la notion d’insécurité parce que je propose beaucoup ça en ce moment, c’est d’accueillir pleinement et inconditionnellement l’insécurité. Souvent, les êtres- humains rejettent l’insécurité. Ils oublient une chose, c’est que la vie, par définition, est insécure puisque nous ne savons pas ce qui va se passer. Et si tu veux, si on rejette cela, c’est comme si on rejetait la vie et qu’on est en mode survie tout le temps, alors qu’au moment ou j’accueille pleinement l’insécurité. Est ce que ce soir ça se passera comme je pense? Est ce que mon voyage se passera comme je pense? Je serai toujours en vie dans une année. La réponse, c’est « je ne sais pas ». Donc comment je peux être à l’aise avec ce « je ne sais pas » ? Comment tu vois, je peux, j’ai envie de dire, me baigner dans l’océan de la vie? Même sans savoir s’il y a des poissons ou pas, mais juste dans cette confiance que les choses se passeront, telles qu’elles se passeront et que je ne suis pas seul. Je suis accompagné de plus grand.
Fanny – Wouah, c’est super, c’est super puissant ce que tu dis et je me retrouve beaucoup dans ça. Et c’est vrai que je suis passé par tout ce travail-là, donc ça résonne beaucoup et c’est vrai que je suis en train de vraiment accepter l’insécurité et j’ai vu une différence énorme à partir du moment où j’ai commencé à accepter l’insécurité. C’est comme si tout arrivait à moi après d’un coup, puisqu’en fait je suis plus insécure. Ni intérieurement et du coup, extérieurement, ça fait que donc là, je suis vraiment en train de moi de vraiment comprendre intérieurement le chemin, là maintenant, avec tes mots.
Christian – Oui, et ça veut dire aussi que si on accueille l’insécurité, on ose beaucoup plus parce qu’au fond, un des grands drames de notre société, c’est qu’il y a un nombre de personnes juste incroyables, innombrables qui restent dans une activité qui ne leur convient plus, dans lequel ils souffrent, dans laquelle ils se font mal, parfois juste par peur de cette insécurité d’en sortir, juste par peur de manquer, de s’accrocher à leur salaire, « sale air » toujours, ça veut dire un peu pollué et en quelque sorte qui font qu’ils peuvent passer à côté de la vie. Mais ça court en mode survie et je ne juge surtout personne. J’étais tellement longtemps là-dedans que je connais bien ce truc là quoi.
Fanny – Oui, oui, bien sûr. La prise de risque aussi n’est peut être pas forcément adaptée à tout le monde, selon les personnalités également, le besoin de confort, de rester dans sa zone etc mais c’est vrai que la plupart des gens peuvent dire « mais moi comment je peux faire pour gagner plus malgré que j’ai ce salaire? » et c’est là où il faut ouvrir ses champs du possible. Et puis travailler toute cette histoire que tu nous disais un petit peu avant tout ce que tu nous racontais au niveau générationnel. Tous les choses à déconstruire. Donc merci vraiment pour les conseils que tu nous a apporté. Et tu sais, il y a aussi une autre croyance que je pense que tu dois entendre tout le temps, c’est « il faut travailler dur pour gagner de l’argent, pour gagner beaucoup d’argent » et je l’ai entendu pas plus tard qu’avant-hier. J’étais en école de commerce, en formation et un élève, moi j’adore questionner et voir un petit peu comment il voit la vie etc alors à leur âge, avec leur sang neuf sur la vie, leur yeux tout neuf et en fait un élève me dit « ben pour gagner vraiment bien sa vie plus de 4 000 €, il faut vraiment travailler 50 heures par semaine, c’est obligatoire, je vois pas comment on peut faire différemment ». J’étais là, ah bon? « Du coup, dis moi en plus ». Et donc on a eu un petit débat comme ça. Alors justement, pour ces gens-là qui auraient encore ce genre de croyances, ou alors ce genre de fonctionnement, il faut vraiment travailler dur pour y arriver.
Christian – Alors là aussi, quand on parle de croyances avec l’argent, c’est de très loin la croyance numéro une. Il faut travailler dur, beaucoup, longtemps, voire souffrir, parce que le mot travail a, comme l’étymologie tripalium, instrument de torture, de contorsion à trois pieds, c’est la théologie du mot travail. Donc dans l’énergie du mot travail, il y a la souffrance associée. Je peux plus parler de mon travail. Je parle de mon activité professionnelle parce que le mot travail ne correspond pas du tout à l’énergie dans laquelle je fais, je vis des choses, donc croyance absolument tout à fait répandue. Et souvent là, on va aussi voir dans, alors il y a le côté sociétal, mais le côté aussi transgénérationnel, c’est à dire que très souvent, on a l’exemple d’un père, d’une mère, d’un grand parent qui effectivement ont trimé, ont travaillé dur, voire ont dit des phrases comme l’argent ne vient pas, tombe pas du ciel ou tombe pas, ne pousse pas sous les arbres. Tous des trucs qu’il faut gagner son pain à la sueur de son front, enfin tu vois, toutes ces expressions aller à la mine qui n’ont pas envie de travailler, tu vois. Donc aller au turbin. C’est toutes des expressions qui sont en train de renforcer cette perception de cela. Donc ce n’est qu’une croyance effectivement comme une autre. Et si tu veux, c’est sûr que d’un point de vue sociétal, imagine nos grands-parents. Est-ce tu crois que le mot loisir, le mot hobby faisaient partie de leur vocabulaire ? Je pense pas tellement la plupart d’entre eux juste pas. Et aujourd’hui, on est dans les premières générations, je ne dis pas que ça n’a pas existé avant, c’était des exceptions. On est une des premières générations à vouloir avoir une activité professionnelle plaisir, tu vois juste plaisir, pas juste dans les loisirs, on a du plaisir, pas on souffre au travail. C’est souvent ça le modèle, non? On va se faire plaisir au quotidien parce qu’on aime ce qu’on fait. Et ça, c’est très nouveau et ça demande effectivement de déconstruire cette croyance parce qu’au fond, qu’est-ce que je vois? Je vois des personnes qui aiment ce qu’ils font et comme inconsciemment, ils portent cette croyance que l’argent se mérite, qu’on a travailler dur, ils vont attirer à eux toutes sortes de problèmes, ça peut être un système informatique qui pète, des gens qui payent pas. Enfin, un truc qui fait qu’ils vont devoir en faire bien plus qu’ils pourraient, comme pour inconsciemment justifier cette croyance, vivre cette croyance que l’argent se mérite seulement quand on a travaillé dur, beaucoup, longtemps, etc des choses comme ça. Donc tout ça pour dire que moi je propose un travail d’une partie de mon activité. Je propose de s’autoriser à être déloyal, un fonctionnement déloyal à des croyances. Donc on peut être déloyal à des croyances amenées par des parents par exemple, qui avaient justement ce fonctionnement là et être déloyal, j’insiste, ce n’est pas du désamour ou un manque de respect, c’est s’autoriser à prendre une autre voie, s’autoriser à avoir une autre croyance, plus porteuse. C’est à dire comment je peux être loyal à mes parents, même en gagnant de l’argent avec légèreté, fluidité et facilité, tu vois. C’est ça l’idée. Parce que le problème de la loyauté, c’est que souvent les gens, quand on est loyal, on prend tout le paquet, ce qui est bon et ce qui est moins bon. Et là, je propose de faire son marché. On va être loyal à ce qui est porteur et ce qui n’est pas porteur. On s’autorise à être déloyal et la déloyauté ce n’est pas contre bonne foi, c’est juste pour soi et pour ceux qui nous suivent d’ailleurs, une autorisation à faire autrement.
Fanny – Oui et j’adore son travail parce que je vois vraiment pour t’avoir entendu aussi en conférence tout ça, c’est vraiment ce truc-là, s’autoriser à être déloyal. C’est vraiment ce travail, je crois que c’est un peu ça aussi le truc le plus dur, qui peut être demandé par certaines personnes. Et tout à l’heure, tu parlais de, tu sais, tu as fait vraiment une relation avec l’estime que l’on se porte, etc. Finalement, donc il faut renforcer un peu son estime de soi, comment tu fais ce travail en fait toi? Avec tes clients pour dire voilà, maintenant c’est pas facile, surtout pour les entrepreneurs qui doivent croire en eux, croire en leurs offres, croire en tout ce qu’ils proposent et ils sont passionnés, etc. Et en plus de ça, ils doivent vraiment croire au fait qu’ils vont réussir et gagner de l’argent avec, avec leur activité. Et justement, c’est ce que tu disais un petit peu dans la deuxième partie, que c’est très lié, passion, passion, argent, ça matche pas des fois.
Christian – Ouais, déjà le fait d’avoir du plaisir, c’est comme si c’était déjà tellement énorme que si en plus y gagner de l’argent et beaucoup d’argent, ce serait presque indécent vis à vis de ceux qui souffrent, tu vois il y a aussi ce piège là aussi. Tu vois c’est comme si tu vois, on peut choisir soit on souffre, soit on a du plaisir mais si on a du plaisir, on va plutôt galérer mais bon, ok, on a du plaisir, c’est déjà beaucoup. Mais là, il y a une sorte de « ou », eh bien évidemment moi je propose du « et » et avoir du plaisir, et à s’autoriser de gagner de l’argent sans limite, pas comme un but en soi, comme une conséquence de quelque chose que nous faisons formidablement bien et avec passion et surtout avec, avec l’envie de contribuer. Donc si tu veux dans ce que tu partages, pour moi, il y a la notion d’oser. On va revenir là-dessus. Et tu connais bien ce thème-là, oser, effectivement, c’est à dire de sortir de sa zone de confort. J’appelle ça zone de connu, zone de référence parce que souvent elle n’est pas si confortable que ça mais c’est du connu de référence, c’est à dire que si je fais toujours la même chose, j’ai la croyance que je sais faire que ça et je n’ose pas sortir de cette zone-là par peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être bien perçu de par de succès, je ne sais pas quoi. Donc ça veut dire quoi? Ça veut dire que moi j’invite vraiment les personnes à élargir cette zone toujours plus en faisant des choses qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. Ça paraît d’être spectaculaire, mais parfois c’est une première vidéo sur un réseau social ou faire une première conférence ou commencer ou d’oser à dire quelque chose à des personnes à qui on n’a jamais osé dire quelque chose qui me conviennent pas ou que j’ai envie de dire parce que j’admire, tu vois toutes ces choses-là, que chaque pas on sort de cette zone. La plupart du temps qu’est-ce qu’on se rend compte ? que ça se passe plutôt bien, la grande majorité du temps, ça se passe bien, mais dans la tête, on se fait un film que ça va pas bien se passer, que c’est dangereux, que c’est difficile. Donc plus on fait un pas en dehors plus on élargit sa zone et on va refaire un paradoxe, c’est jamais terminé, hein? A un moment donné, si tu me demande de faire une conférence devant 10 000 personnes sûrement qui viendra me chercher un petit peu quand même, tu vois ou peut être devant des grands chefs d’entreprise, peut être ça viendra me chercher un petit peu, parce que si j’ai l’impression que je me fais petit vis à vis de ça, à mon nez, ça va, ça va. Il y a des peurs qui seront réveillées. Mais dès que je le fais, dès que je le fais, dès que j’ose aller, j’ose aller au delà de ma peur, parce que c’est ça ça qui est important. C’est que le problème, c’est quand on écoute ses peurs que ses peurs deviennent le moteur de nos actions. Là, on reste dans notre zone et on renforce la peur en fait, alors que vraiment, ce qui fait la différence pour moi de ceux qui réussissent, c’est ceux qui agissent malgré la peur. Ça, c’est la grosse différence. Oui, j’ai peur. Et ça pour toi de reconnaître qu’il y a de la peur en moi. Ce n’est pas, je ne suis pas la peur, mais il y a de la peur en moi et malgré tout, je vais chercher les ressources pour pouvoir le faire quand même, être dans les meilleures conditions possibles. Et ce qui devenait compliqué, petit à petit va devenir quelque chose de facile, va devenir quelque chose de naturel mais il y aura toujours un autre enjeu quelque part, en poussant un peu plus loin mais c’est là où finalement, c’est quoi l’idée ? L’idée, c’est que notre terrain de jeu soit toujours le plus grand possible parce qu’il y aura toujours plus de possibles. À un moment donné si je m’étais dit « ah ben non, moi je ne sais pas écrire et tout, ce n’est pas pour moi ». OK, définitivement, je ne fais pas alors qu’il y a des gens qui ont plein de bonnes idées, peut-être, qui peuvent commencer à écrire ils peuvent trouver quelqu’un qui va écrire pour eux. On peut sortir de là ou prendre des cours par exemple, se faire accompagner à un moment donné, ne pas rester sur ses croyances limitantes qui nous figent en quelque sorte.
Fanny – Oui, les croyances limitantes, gros sujet, j’entends quelque chose dans ton discours un peu. Et c’est marrant parce que tu le dis pas vraiment, agir malgré la peur. Donc c’est se challenger, sortir de sa zone de confort, est ce que ça demande pas, tu sais, cette histoire de pensée positive un peu? Ça demande pas d’être confiant et d’être positif et de croire en soi, en ses capacités extérieures ? Un peu ce qu’on disait, la confiance en soi, la technique des petits pas, faire un pas après l’autre pour arriver et donc là ou je veux en venir en fait, avec cette histoire un peu de positivité, se rassurer dans son discours au lieu de laisser parler ses peurs, c’est très lié à l’énergie qu’on dégage derrière. Et du coup, je vais faire un lien alors je sais pas s’il est pertinent ou pas, mais l’énergie de l’argent, tu vois ? Donc la pensée positive, le nerf de l’argent, qu’est-ce que tu en penses de ça?
Christian – Comme ça, ce n’est pas un lien qui me vient, je dirais en direct mais disons que pour moi, l’état d’esprit positif, au moins un état d’esprit, enfin de l’abondance pour moi, c’est avant tout un état d’esprit et avant tout un état d’esprit avant d’être une réalité matérielle, c’est à dire qu’on peut avoir exactement la même chose puis sortir de l’abondance et l’autre dans la pénurie, dans le manque. Donc c’est vraiment important de voir ça mais encore une fois ou je parle de l’état d’esprit positif, c’est déjà vis à vis de soi. C’est à dire que si j’ai un regard positif sur moi, non pas égotique dans le sens que je suis parfait, non, non, je suis juste un humain en chemin, je peux aimer et être, voir cet humain en chemin qui fait du mieux qui peut à chaque instant ou chaque jour, tu vois? Donc j’ai déjà un regard positif sur moi, ça sera plus facile d’être à l’aise avec l’argent parce que je me donnerai plus facilement de la valeur que si je pense « je ne suis pas assez quelque chose ». Donc dans ce sens-là, je peux vraiment voir le lien si tu veux, c’est que plus je suis positif sur ce que je fais, sur ce que je suis, plus j’aurai certainement de la facilité à attirer de l’argent à moi et être à l’aise avec l’argent aussi, parce que j’ai cette confiance d’une part, que j’ai des ressources intérieures qui font que je trouverais des solutions quoi qu’il arrive et qu’il y a au moins de la qualité en moi, et que je saurai aussi toujours trouver des solutions chez moi ou à l’extérieur, il faut développer quelque chose qui me paraît essentiel, c’est la confiance en la vie.
Fanny – Oui voilà c’est ça et tu sais, on parle beaucoup d’abondance souvent là et je trouve que maintenant il y a toute une vague aussi de coachs et qui relie beaucoup l’énergétique. Qu’est-ce que, c’est quoi ta position par rapport à ça? Un petit peu le pouvoir de la manifestation, la loi de l’attraction, etc est ce que c’est relié à ce que tu viens de dire justement? Finalement ?
Christian – Alors d’une certaine manière oui mais c’est à dire que si tu veux, je pense, la loi d’attraction où elle est mal comprise, c’est que trop souvent les gens font des trucs, tu vois. Je fais un truc, c’est à dire j’ai des trucs, je dis « ah ben tiens le truc c’est que je vais coller un chèque avec 1 million ou 10 000, tu vois en face de mon bureau », je vais me dire des phrases, mais au fond, tant que ça reste qu’au niveau de la tête, ça va à peu près rien changer, c’est à dire qu’il y a une chose pour moi la loi d’attraction, c’est une évidence. Et simplement, mais de différentes manières, c’est à dire que c’est une évidence, c’est à dire que si je suis d’une bonne énergie, je suis quelqu’un de joyeux en général, je suis plus attirant que quelqu’un qui tire la gueule t’es d’accord ? Ça paraît normal.
Fanny – Oui.
Christian – Donc on voit bien déjà que je ne vibre pas de la même manière si je tire la gueule ou si je suis joyeux, enthousiaste et si tu veux, je vois que moi qui suis tout à coup je parle de ce que j’aime, j’ai un enthousiasme qui vient tout seul. Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit, c’est juste naturel. Quelque part, cet enthousiasme va attirer du monde en me disant Wow! Cette énergie, elle m’attire, tu vois ? J’ai envie de travailler avec lui, j’ai envie de collaborer avec lui, j’ai envie de faire quelque chose avec lui ce qui fait que tu as eu envie de faire un podcast avec moi. Si j’avais une énergie, que tu trouvais une énergie de « merde ». Excuse-moi du terme. On aurait pas eu envie de m’inviter. Donc tu vois quelque part, c’est juste naturel à cet endroit-là, c’est à dire que, au delà, qu’on fasse des trucs ou pas, la loi d’attraction a toujours existé, c’est à dire qu’on est plus ou moins attirant ou pas, dans ce qu’on dégage, alors quelque part, moi j’ai envie de lâcher parce qu’autrement ça devient une prise de tête et c’est pas ça. J’ai envie de lâcher l’idée de la loi d’attraction, je dis bon c’est loi de la vie de toute façon bon voilà. Donc à partir de là, qu’est ce que moi? Comment je peux vivre ma vie au quotidien, pour qu’il y ait le plus de joie possible ? parce que la joie est une vibration élevée, en quelque sorte. Et c’est vraiment éviter de tomber dans ce que beaucoup d’entrepreneurs font, et moi parfois aussi dans des to do list, des machins à faire, tu vois, en tout cas plus contraignants, dur on revient sur de dureté, ou là je vois que quand je le fais, ça me donne pas de l’énergie. Je suis plutôt une énergie un peu dans le « il faut, je dois » tu vois, dans une une sorte d’obligation et je n’ai pas envie de faire les choses par obligation, je fais des choses joyeuses, de manière joyeuse, même des choses qui pourraient être plus rébarbatives, ça peut être plus administratif, je le fais parce que je peux voir le sens que ça a pour le faire même si aujourd’hui, j’ai du monde qui fait beaucoup de choses pour moi mais malgré tout, si tu veux, je vois que c’est ça qui m’aide, de me retrouver devant du monde, c’est ça qui m’aide de passer ces moments tellement extraordinaires que ce soit en conférence, en atelier que j’adore, je prends mon pied. C’est parce qu’il y a des choses en amont, donc c’est de relier les choses parce qu’ils ont du sens. Donc les prendre séparément, je ne sais pas, je me suis un peu un peu perdu? Je sais pas si c’est clair ?
Fanny – Si c’est très clair et c’est très bien. C’est « il faut, je dois » ça reste aussi peut être une forme d’insécurité, je peux le voir comme ça et souvent dans l’entreprenariat, on va dire « il faut que je reprenne un travail parce que là, mon activité ne marche pas ». Et en fait, à partir du moment où je trouve où on lâche ça et c’est un peu ce que tu disais au début où on lâche cette insécurité, plein de choses arrivent en fait. Et en effet, cette loi d’attraction, évidemment, vivre quelque chose. Donc tout ce que tu dis vraiment résonne en moi et est très juste. Tout à l’heure, tu parlais, donc là, on arrive plus ou moins un petit peu à la fin de cette interview, de ce podcast, tu as déjà beaucoup donné, beaucoup de valeur et c’est ce que vraiment j’apprécie chez toi parce qu’on a des clés un petit peu concrètes quand même. On peut aussi d’ores et déjà commencer avec tout le contenu que tu proposes, je trouve en ligne ton livre etc pour vraiment un petit peu s’ouvrir à tout ça et après travailler avec toi dans un futur, dans un futur proche parce que voilà, je trouve que ton travail est super intéressant. Tu parlais juste de ton mentor au début. Est-ce que tu le vois comme un mentor, Peter, où est-ce que tu en as eu d’autres ? Des mentors, des gens qui t’ont inspirer comme ça ? Dis-moi en plus.
Christian – Alors je dirais, il est toujours un mentor, d’une certaine manière, dans le sens que quand je le vois, que je l’entends parler, il y a une énergie chez lui qui me fait beaucoup de bien, alors lui il dit de moi parfois que l’élève a dépassé le maître, alors c’est vrai que ça me fait plaisir, ça veut dire que lui se réjouit de mes succès si tu veux. Et moi, je me réjouis de l’honorer en le nommant régulièrement parce que sans lui, je ne serais pas là donc il reste quelqu’un d’important, même si je fais mon chemin tout seul mais régulièrement on se contacte, on parle ensemble, donc voilà on échange tout ce que je fais sur ce qu’il fait, donc on reste très proche dans le cœur déjà, surtout. Après c’est vrai que Martin Latulippe a été toujours un mentor pour moi, inspirant également que j’aime beaucoup. Il y a une femme que j’aime beaucoup qui s’appelle « Lulumineuse », qui est danoise, style très différent, mais que j’ai de la chance de connaître aussi. Et elle, je trouve qu’elle a une capacité pour moi, alors qui est vraiment très inspirant de voir à quel point quand nous sommes dans une foi dans la vie, on va transformer sa relation en argent, c’est à dire qu’elle donnait cette image que j’aime beaucoup en disant que « vous ne verrez jamais un arbre se dire tiens, il pourrait pas, il pourrait manquer de pluie le prochain mois, je vais faire des réserves pour un mois de pluie, on sait jamais ». Une plante non plus, des sortes de confiance que la vie amènera, ce qui sera à amener à chaque instant. Et si tu veux, nous, les êtres humains, nous ne sommes pas comme ça pour la plupart d’entre nous, c’est à dire qu’on va faire des stocks, des trucs, des réserves de nourriture de ci ou de ça, et c’est forcément à partir d’un endroit de peur, parce que si nous arrivions à être dans cette foi absolu dans la vie, on sait qu’il y aura toujours ce qu’il faut et je vois, j’ai des exemples par centaines, pour moi, et pour pleins de personnes que j’accompagne, que les choses arrivent de manière totalement surprenante, parfois bien au delà de ce qu’on peut contrôler. Si tu veux, ce qui fait qu’il y a vraiment quelque chose de la vie, moi je dis souvent « la vie est un jeu de piste ». On peut juste, il y aller gaiement, contribuer, être dans cette joie et les choses arriveront à nous de manière complètement surprenante. Aujourd’hui, je vois à quel point le nombre d’affaires, enfin le nombre d’interventions que je fais. Je n’organise rien. Ce sont les gens qui viennent à moi. J’ai rien fait pour que les gens viennent à moi, mais ils viennent à moi. Je dis j’ai rien fait. De manière indirecte, peut être parce je fais des vidéos sur YouTube et d’autres choses tu vois, mais je n’ai pas fait de la propagande ou je n’ai pas chercher des clients, des téléphones non, ça vient à moi. Donc c’est pour ça que cette foi dans la vie, elle fait vraiment toute, toute la différence et je pense que nous avons vraiment, vraiment à s’autoriser à se connecter à plus grand et à savoir que la vie nous veut du bien et nous amène parfois des choses un peu compliqué quand on fait fausse route pour nous montrer des signaux en quelque sorte, quand on ne veut pas voir les signes qui sont un peu plus forts et puis quand on est vraiment dans cet alignement, dans le flot comme on dit, on voit que c’est juste merveilleux, les choses se passent bien, en tout cas voilà, aussi longtemps qu’on est dans cet alignement-là.
Fanny – C’est très beau ce que tu dis, donc garder la foi. Mais si les choses arrivent comme ça, naturellement, parce que tu es tellement généreux, Christian, c’est ça que tu dégages alors qu’on a envie de voir, je sais pas un lien avec toi et moi en face, c’est vraiment ce que j’ai ressenti depuis le début et puis je t’avais vu un petit peu aussi en conférence tout ça. Donc on a vraiment ce truc là de dire comment on peut aller plus loin avec Christian ? Donc c’est un peu inné chez toi et j’ai une autre question et là, elle sort un peu peut être du contexte, mais pas du contexte mais je veux dire, j’ai vécu un petit peu en Suisse moi, donc deux ans. Et est-ce que tu fais des différences entre la façon de se comporter avec l’argent en France et en Suisse? Les mentalités un peu, sociétales comme ça.
Christian – Alors j’interviens en Belgique, je suis intervenu au Luxembourg, au Québec quand tu pouvais y aller facilement, encore aussi. Donc, partout, le thème de l’argent est tabou, simplement en France, il est tabou de chez tabou comme j’aime à le dire il y a vraiment une vraie grosse difficulté supplémentaire, et il y a vraiment cette sorte de truc dans l’air qui est ceux qui gagnent beaucoup d’argent et surtout, j’appellerais dans le business, dans les affaires, dans du commercial. Je ne parle pas, je dis par opposition aux artistes, où là ça, ça passe mais ceux qui gagnent beaucoup d’argent, on va leur faire payer le prix tu vois, il y a vraiment un truc qu’on va leur faire payer le prix à travers des taxes, des impôts, c’est comme si on n’aimait pas la réussite des personnes, il y avait forcément une méfiance qui est « il a forcément dû faire quelque chose de mal ou gagner l’argent sur le dos des autres. C’est comme si on n’avait pas imaginé que certains puissent gagner leur argent de manière très éthique, évidemment, il y aura des exemples qui sont moins réjouissants mais ça, c’est partout la même chose. Mais il y a une sorte de méfiance naturelle vis à vis de ceux qui ont de l’argent, ceux qui ont une certaine réussite. Et je trouve que ça, ce n’est pas évident pour les Français et surtout, c’est le seul endroit où j’entends régulièrement « vivons heureux, vivons cachés », tu vois il y a vraiment ce truc là, ne pas se montrer, et ça, je trouve c’est assez impressionnant parce que ça montre vraiment à quel point, inconsciemment pour beaucoup, les gens se sentent en danger s’ils commencent à montrer leurs signes de réussite. Et la France pour terminer est un pays plein de paradoxes que j’adore à part ça, mais plein de paradoxes parce que justement il y a ce côté « il faut pas réussir, gagner de l’argent, ce n’est pas bien » et en même temps, c’est le pays du luxe, champagne, les produits, il n’y a pas de pays du luxe comme la France, nulle part dans le monde, tu vois cette sorte de paradoxe, déchirement qu’il y a entre j’aime, j’aime pas et je pense que beaucoup de Français sont là-dedans « j’ai envie, mais faut pas le montrer », il y a une sorte de déchirement intérieur. On ne sait pas comment se comporter.
Fanny – Je n’avais jamais vu ça, mais merci. Tout à fait. Nous sommes pleins de paradoxes, mais heureusement la nouvelle génération et un petit peu tout ce qui se passe au niveau du coaching, tout ça on a beaucoup plus un truc au niveau de l’argent, beaucoup plus libre, libérer, donc on verra ce que ça donne dans les années futures, peut être qu’on va faire évoluer les choses, ça serait bien. En tout cas, Christian, merci beaucoup pour ton temps, pour cette interview que j’ai trouvé vraiment très enrichissante. Est-ce que tu peux partager un petit peu comment on peut travailler avec toi ou est ce qu’on peut te retrouver? Si des personnes sont intéressées d’aller plus loin avec toi.
Christian – Outre mes livres déjà, je dirai je travaille pas en individuel parce que je trouve vraiment que le travail en groupe est beaucoup plus puissant. Il y a vraiment des effets miroir. Il y a une énergie collective qui fait que les transformations sont plus rapides donc j’ai fait vraiment ce choix. Et puis j’ai soit des ateliers pour les particuliers, j’en fais à peu près 4 à 5 par année dans différentes villes, j’essaie de tourner un petit peu ou des ateliers un peu plus pointus pour les professionnels qui s’appellent » l’argent dans mon projet professionnel, je prends maximum dix personnes donc là, c’est plus personnalisé. Les autres, c’est plutôt entre 30 et 50 mais ils se passent des choses formidables aussi et j’ai l’information en parcours sur Internet qui a aussi beaucoup de succès qui s’appelle « ami avec l’argent » donc comment est ce qu’on peut faire que l’argent soit comme un ami à nos côtés dans nos projets professionnels ? C’est un parcours où là une fois par année, je prends tout un groupe de personnes que j’accompagne avec d’autres coachs que j’ai formés. Et pour terminer effectivement, chaque année avec mon épouse, on forme dix personnes à devenir spécialiste de la relation à l’argent, on les accompagne sur 9 mois pour vraiment monter en puissance et aussi pouvoir en faire une vraie activité de cœur et avec tout ce qu’il faut pour eux.
Fanny – Oui, c’est vrai que vous travaillez ensemble avec ton épouse. En effet, j’ai oublié de la mentionner, mais elle est là, elle est présente à tes côtés.
Christian – Oui Anne-Chantal tout à fait, donc elle a sa propre activité job bonheur mais une partie de nos activités, nous les faisons ensemble effectivement.
Fanny – C’est chouette, c’est chouette. Écoute, merci infiniment. Est-ce que tu aurais une dernière ? J’aime bien demander ça, cette dernière question. Une dernière, un petit peu punchline ou affirmation ou motivation comme ça, une petite phrase que tu te répètes toi pour motiver les autres ?
Christian – Peut être pas une phrase que je me répète, mais disons quelque chose qu’il est un peu un crédo qui me motive, aussi, c’est que déjà j’ai une croyance, c’est que plus nous serons nombreux à faire ce que nous aimons, mieux notre société se portera. Ça, c’est ma croyance de base. Et effectivement, dès le moment où je vois qu’il y a tellement de personnes qui ont, parce que nous avons tous une pépite, un diamant au fond de nous et qui le gardent et qui ne s’autorisent pas à l’extérioriser, à rayonner, qui ils sont au plus profond d’eux. Au fond, c’est comme si j’avais un cadeau en moi qui ne sera jamais distribué donc, chaque fois si tu veux qu’on ne donne pas pleinement ce qu’on a au fond de nous, le monde entier est orphelin de ce que nous ne donnons pas et comme très souvent, c’est pour des questions d’argent, moi, je m’engage vraiment à faire tout mon possible en francophonie dans tous les cas, pour accompagner un maximum de personnes à oser rayonner qui ils sont et que l’argent ne soit pas un frein, un blocage, mais vraiment un ami au service de nos projets de vie. Un soutien précieux voilà.
Fanny – Superbe. Magnifique ! Vraiment merci beaucoup pour ce partage. J’ai hâte que cette interview soit écoutée par le plus grand nombre. Merci infiniment.
Christian – Merci. Fanny.
Fanny – Et puis à très bientôt.
Christian – Merci ! Bye bye.
Fanny – Bye bye. Si ce podcast t’a plu, je t’invite à t’abonner ou à mettre cinq étoiles ou un like et tu peux aussi le partager à tes amis. Tu peux me retrouver sur tous les réseaux sociaux sous le nom de Fanny Lesprit Coach. Si tu as des questions ou des sujets que tu aimerais que j’aborde, n’hésite pas à m’écrire. À très vite dans un tout nouveau podcast.
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